LJ. Cocklahène Donaldson
▬ Date d'inscription : 07/04/2012 ▬ Messages : 128 ▬ Localisation : Partout, mais surtout derrière toi
| Sujet: Tu prendras bien un petit verre ? - PV Jo' Dim 10 Juin - 22:05 | |
| jo & cockieI saw a red door and I want to paint it in black L'Apocalypse, les Anges, les Démons, les Cavaliers...Les nouvelles se répandaient comme une traînée de poudre mais je n'y prêtais guère attention. Disons que pour le moment je préfère encore profiter de ma ‘liberté’ et ne pas décider vers quel camp me rétracter: les temps ne sont pas tranquilles mais rien n’est encore pressant en ce qui me concerne. Je ne sais même pas si je prendrai le parti de me ranger dans un camp. Après tout, je me suis toujours débrouillée toute seule une grande partie de ma vie, et ça ne m'a jamais causé de tort jusque là; Si je le fais, c’est forcément dans celui du Mal évidemment, il faut savoir se rendre réaliste quelquefois, le Bien n’est peuplé que de pauvres fous qui espèrent encore qu’une paix est encore paisible, s’ils préfèrent mourir bêtement au combat, alors que Dieu les pardonne, c’est leur choix. Je ne pense quand même pas me ranger du côté des démons, je n’aime pas qu’on me donne des ordres ou même dépendre des autres ; à moins que l’on me fasse profiter d’un bel arrangement ?
Je ne veux pas qu'on se serve de moi pour assouvir les miens à tel ou tel trou du cul, en tout cas. Et il y a encore trop peu de vampires en ville sans que j'ai à nous faire remarquer. Je ne dis pas non plus que je prends des pincettes pour me nourrir mais depuis quelques temps, je préférais de loin dévaliser les banques de sang des hôpitaux plutôt qu'avoir à causer des morts dans la rue. Pas que j'ai des principes (je les ais tous laissés derrière moi depuis bien longtemps déjà), mais je ne veux pas que les médias s'affolent en présentant les nouvelles des morts un peu partout, ça serait comme mettre la puce à l'oreille des chasseurs. Mais ça ne signifie pas que je me prive de sortie le soir; au contraire, je dois assez me terrer la journée pour éviter les rayons de ce fichu soleil, alors le soir, j'ai quand même le droit de m'amuser!
Ce soir-là était un de ces soirs où je m'étais déjà bien ravitaillée avant de sortir; je ne ferais donc aucun mort, je voulais simplement profiter des petits humains, et peut-être finir la soirée avec l'un d'eux au lit, qui sait ? Ils critiquent les femmes mais ils sont loin d'être les derniers à dire 'oui' lorsqu'on les propose de finir la soirée ailleurs. Arrivant près du Bar le plus fréquenté de Détroit, je jette un rapide coup d'oeil à l'intérieur mais me rétracte bien vite en voyant qu'il y a trop de monde; la soirée est loin d'être finie, alors attendons sagement que la foule se disperse et ne nous faisons pas remarquer en ayant un comportement étrange au beau milieu de la foule. Me postant devant, je m’assoies simplement sur l'une des barrières et croise mes jambes en observant les gens qui s'y trouvaient. Je n'étais pas la seule à attendre d'y mettre les pieds; j'imagine que pour les humains, avoir à se déplacer sous un épais nuage de fumée, et se faire écraser les pieds en prime, était bien loin d'être au programme d'une soirée agréable.
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