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 until the day i die Ҩ dean [+18]

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MessageSujet: until the day i die Ҩ dean [+18] until the day i die Ҩ dean [+18] EmptyDim 10 Juin - 13:57


“ Dean Winchester & Joanna B. Harvelle „
until the day i die
Quelle saloperie. Cela fait des heures que je déambule dans la forêt à la recherche du tueur et je n’ai encore rien trouvé, au mieux quelques traces de sang qui ne mènent nulle part. Je suis fatiguée, et la nuit commence à tomber ce qui ne présage rien de très bon. Chasser après le crépuscule occasionne un danger supplémentaire, ces bêtes étant beaucoup plus agiles et rapides dans l’obscurité. Un vent frais souffle doucement et me fait frissonner, comme à mon habitude, je n’ai pas pris de veste et je le regrette seulement maintenant. Je finis par m’adosser contre un arbre pour reprendre ma respiration, j’ai vraiment besoin de repos. Je ne sais même plus quand a été ma dernière vraie nuit, sans doute ai-je du sommeil à rattraper mais ces derniers temps, l’activité démoniaque nécessite toute mon attention. Je ne sais pas exactement ce qu’il se passe, mais c’est grave, important. Je glisse le long du bois mort et m’assieds sur une bûche oubliée là, sors une bière de mon sac que je décapsule et que je porte à mes lèvres. Je suis bien consciente que mon attitude n’est pas des plus professionnelles mais c’est très certainement la seule petite consolation qui me permet de tenir sans devenir folle. Je tends l’oreille, la forêt est bien silencieuse ce soir. Peut-être un peu trop à mon goût. Mais je suis distraite par le goût de ce délicieux breuvage et ne remarque pas l’absence totale de bruit. Je suppose que la fatigue fait de moi une bien piètre chasseuse..

Difficilement, je me relève et remet mon sac sur mon dos avant de reprendre la traque. J’observe, j’écoute, je sens, et c’est une violente odeur de sang qui attire mon attention. C’est fort, trop fort, cela me prend au nez, me donne la nausée. Tout près d’ici, il y a un cadavre. Je fouille dans les buissons, derrière les troncs de bois mort, je cherche partout. Je m’arrête pour mieux regarder autour de moi, et sens tout à coup d’une substance étrange couler goutte par goutte sur mon épaule dénudée. Il ne me faut pas longtemps pour comprendre. Mon doigt sur la gâchette de mon arme, je me jette à terre en la pointant en direction du rugaru qui grogne de toute sa hargne contre moi. Entre ses crocs je peux encore distinguer des morceaux de chair de sa précédente victime, et je prie pour ne pas venir l’y rejoindre. Je tire une première fois, manque mon coup, puis une deuxième, qui va se loger dans son bras droit. Comprenant que j’n’aurais pas le temps de tirer une troisième fois, je me relève et court aussi vite que je le peux, en ne regardant jamais derrière moi pour éviter de me prendre les pieds contre les branches qui jonchent le sol comme on peut le voir si souvent dans les films d’horreur.
Cela devient difficile, ma vision se brouille d’avoir trop couru et je ne tiendrai plus très longtemps à cette vitesse. Alors je m’arrête brusquement et me jette dans un buisson, le temps de récupérer un peu de souffle. Avec un peu de chance, il ne m’aura pas vue me dérober ainsi. Sinon, il n’aura aucun mal à faire de moi son prochain repas et je n’y tiens pas franchement. Je n’aurais jamais imaginé avoir à faire à une telle créature. J’en avais entendu parler autrefois mais n’avais jamais eu la preuve de leur existence. Ces monstres autrefois humains avaient « muté » et étaient devenus fous après avoir consommé de la chair humaine. Ils sont violents, trop rapides et particulièrement forts. La seule façon que j’ai d’en venir à bout est de l’immoler par le feu, mais à bien y réfléchir, même si j’ai sur moi tous les matériaux nécessaires, lancer un cocktail Molotov au beau milieu d’une forêt n’est peut-être pas un bon moyen pour moi de m’en sortir indemne. Malheureusement, il y a trop peu de choix qui s’offrent à moi, je sors donc de mon sac tout ce dont j’ai besoin. Bouteille, bout de tissu, briquet..

Mon répit aura été de courte durée, j’entends alors un souffle dans ma nuque, un peu trop tard. Le temps de m’éloigner, il m’attrape par la jambe et plante ses crocs dans ma chair. La douleur m’assaille soudain, je manque de défaillir et hurle littéralement de souffrance. Bien décidée à ne pas me laisser dévorer, je lui envoie mon pied en pleine tête, sors mon couteau et le lui plante dans l’estomac, sachant pertinemment que ça n’aura qu’un effet minime. Blessée, je tente de me relever mais retombe aussitôt, alors je rampe aussi vite que possible pour mettre un maximum de distance entre nous. J’attrape mon briquet et enflamme la mèche, avant de lancer la bouteille qui vient s’éclater sur son torse. L’explosion me surprend et je me couvre les yeux. Quand je les rouvre, les flammes ont pris du terrain et je me retrouve dans l’incapacité de bouger. A choisir, j’aurais peut-être préféré mourir par la main du rugaru..
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Dean Winchester
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MessageSujet: Re: until the day i die Ҩ dean [+18] until the day i die Ҩ dean [+18] EmptyDim 10 Juin - 16:16

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Stay with me ... – Until the end.,


    Je suis certainement celui qui contrôle le plus facilement ses pouvoirs mais disons que ce n’est jamais simple. Non, ce n’est pas simple d’être la Mort. C’est même très dur, difficile d’ôter la vie des innocents. J’ai envie de retirer parfois cette chevalière, j’ai envie de renoncer mais il ne faut pas, je vais tout simplement leur montrer que je suis faible et un Winchester n’est pas faible. On s’est toujours battu, même sacrifié. Nous avons sa dans le sang, c’est de famille. La preuve, notre père s’est sacrifié pour me sauver et moi je me suis sacrifié pour sauver Sam. Maintenant, jusqu’ou tout cela va aller ? Notre père est revenu de parmi les âmes qui reposaient en paix au paradis, nous sommes les nouveaux cavaliers…et les dires des autres ? Franchement, cela me donne de quoi réfléchir, je me remets souvent en question ces temps-ci mais le fait que Castiel m’approuve alors, cela me donne envie de continuer. J’ai foi en Castiel, j’ai confiance en cet ange et je sais qu’il sait ce qu’il dit ou fait…ou alors il dit simplement ça pour me rassurer et il assure mes arrières ? Je ne sais pas, pas du tout mais qu’importe je ne fais pas attention.

    Je lâche un long soupire terminant de nettoyer mes armes avant de les observer. Ma destinée, c’est celle là. Je ne peux de toute façon la fuir, nous sommes nés pour être des chasseurs, pour faire parti des super héros qui sauvent le monde. Nous sommes nés pour tuer, nous sommes nés pour nous battre, nous sacrifier et sauver le plus d’innocents. C’est sa, d’être chasseur. Se battre sans avoir peur d’y laisser la vie, se battre et mourir pour les siens, pour un monde meilleur. Mourir lors d’un combat, c’est en tout honneur. On ne va pas perdre non, cette guerre, on la gagnera même si cela promet de ne pas être facile qu’importe. Je file alors mettre les armes à leur place dans le coffre de l’Impala avant que mon téléphone ne sonne. Je le prends et décroche.

    « Ouais ? »
    « Dean, c’est Ellen. Je me fais du soucis pour Jo’, elle est avec toi ? »
    « Non, je ne l’ai pas revu depuis votre arrivée ici. »
    « Elle m’a dit qu’elle était partie en chasse, dans la forêt mais elle ne m’a rien dit d’autre. »
    « Je m’en charge. »

    Je raccroche ensuite. Cela fait toujours bizarre d’entendre cette femme au téléphone. Moi ? Perso elle me fou les pétoches enfin…disons que je n’ai pas envie de me frotter à elle, elle a l’air d’une adversaire plutôt redoutable et puis rien que déjà dans sa façon de parler ou de me regarder me dit qu’elle se méfie. Certainement à cause de mon père, peut-être. Je ne suis pas comme lui malgré tout ce que l’on me dit. Dans sa voix, il y avait de l’inquiétude, de la colère chose que je conçois et puis pour le coup, je me demande bien ce qui est arrivé à Jo pour qu’Ellen ne puisse pas la joindre. Je monte rapidement à bord de l’Impala, roulant jusqu’à la forêt, trouvant un coin ensuite pour me garer, je prends des armes avant de fermer le coffre et m’aventure dans la forêt, muni d’une lampe torche. Il commence à faire nuit et les arbres étouffent la lumière. Je regarde autour de moi, méfiant mais je ne peux pas m’empêcher d’appeler Jo. Pas de réponses. J’aperçois du feu non loin, je m’y précipite, bon dieu pourvu que ce ne soit que des jeunes qui campent ! Je tombe sur un spectacle plus qu’effrayant, le rugaru entrain de flamber, les flammes qui se répandent.

    « JO ! »

    Je me précipite vers Jo me mettant à genoux, venant la prendre contre moi prenant aussi ce qui reste de ses affaires regardant autour de nous, entouré des flammes. Il n’y a qu’une seule solution. Je disparais avec elle et réapparait près de l’Impala avant de la déposer sur le sol, contre la voiture et je me mets à sa hauteur. Elle est pâlotte et affaiblie, ce n’est pas très beau à voir …je me vois mal expliquer sa à Ellen, je pense lui mentir comme à mon habitude. Je n’aurais qu’à dire que j’ai invité Jo à passer la nuit au motel après, croisons les doigts pour que maman Harvelle ne débarque pas. Je n’ai pas envie que Jo ne se fasse engueuler, je n’ai pas envie qu’Ellen la rappelle à l’ordre, je sais combien c’est frustrant et puis, si Jo un jour va devoir se battre, ce n’est pas en l’enfermant qu’elle apprendra à se défendre, à se battre non. Je me dépêche de mettre les affaires dans l’Impala avant de revenir à elle avant de voir sa jambe meurtrie. L’enfoiré.

    « Tu aurais pu me prévenir, demander de l’aide. »

    Je la porte à nouveau la faisant entrer dans l’Impala avant de refermer la porte, quelque peu énervé contre elle tout de même puis j’entre à mon tour et tourne la tête vers elle avant de démarrer, c’est trop facile, c’est trop simple et je doute qu’elle n’ait rien remarqué mais je fais comme si de rien n’était.
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MessageSujet: Re: until the day i die Ҩ dean [+18] until the day i die Ҩ dean [+18] EmptyDim 10 Juin - 21:10


“ Dean Winchester & Joanna B. Harvelle „
until the day i die
On ne voit pas sa vie défiler, quand on est sur le point de mourir. Je ne vois rien d’extraordinaire, juste les flammes qui gagnent du terrain et ne me laisse pas la moindre chance de m’en sortir. Mes yeux commencent à se fermer tous seuls mais la douleur me rappelle à l’ordre, si je m’endors, je suis finie. Je refuse de baisser les bras et rampe difficilement, je ne sais où. Je ne sais où ni pourquoi, mais je ne me laisserai pas mourir comme ça. Pas si bêtement. J’n’ai pas envie qu’on se souvienne de moi, en fait, ça m’est complètement égal. Je ne cherche pas une fin glorieuse, je veux juste.. Vivre. Je veux continuer à vivre, je veux revoir ma mère, je veux revoir les frères Winchester, je veux chasser, briser la nuque de tous ces monstres qui nous entourent, je veux brûler les démons en masse, jouer avec mes couteaux parce que je ne suis qu’une folle au couteau, je veux boire des bières au Roadhouse, supporter les regards insistants de Dean, m’engueuler avec maman. Tout ça a l’air stupide. J’n’ai pas une vie idéale. Je n’suis pas mariée avec un beau jeune homme qui serait absolument fou amoureux de moi, j’n’ai pas non plus une grande maison avec une terrasse de laquelle on verrait la Tour Eiffel, et les seuls amis que j’ai sont soit morts ou ne tarderont plus à l’être. Mais c’est ma vie à moi et j’y tiens, parce que je m’y sens bien et que ma famille, si étrange soit-elle, est tout pour moi.
Je m’affole, parce que je commence à philosopher sur le sens de ma vie et ça n’a jamais été réellement mon genre, aussi je comprends que la situation est des plus précaires. Mais il est trop tard pour revenir en arrière, et sans doute que si je le pouvais, je referai la même erreur. Il m’aurait été inconcevable de quitter cette forêt sans avoir auparavant envoyé ce monstre rôtir en Enfer, car c’était bien là tout ce qu’il méritait.
Je suis fatiguée, et j’étouffe, cette fumée ne me laisse plus aucun échappatoire. Des larmes roulent sur mes joues, je n’arrive même pas à le croire.
Je n’l’entends pas arriver, je n’entends plus rien de toute façon. Mais bientôt, j’aperçois quelqu’un, qui s’affaire autour de moi pour récupérer mon sac et tout ce qui traîne, avant de me prendre dans ses bras. Je ne suis pas encore en état de voir de qui il s’agit, mais je me repose soulagée contre son torse en tentant de reprendre ma respiration. Sans doute me suis-je endormie, lorsque je rouvre les yeux, nous nous trouvons sur le bord de la route, et je sens que l’on m’assoit contre une voiture qui m’est vaguement familière. Je tousse, je tousse encore, je manque de m’étouffer et m’affale sur le sol. L’inconnu me reprend dans ses bras pour me déposer sur la banquette arrière. J’ouvre de nouveau les yeux et reconnaît alors l’Impala. Un sentiment des plus agréables m’emplit alors, j’en oublie presque ma blessure qui pourtant me fait un mal de chien. « Dean.. Dean c’est toi ? » dis-je dans un murmure, avant d’être reprise par une quinte de toux.
J’n’ai pas encore réalisé ce qui s’est passé, et je m’en désintéresse pour l’instant. Tout ce qui compte, c’est qu’il est là, au volant de sa voiture, et je suis là, derrière, à l’observer dans sa conduite des plus agressives. Il est en colère, j’arrive à le percevoir même dans mon état. Je sens bien que quelque chose l’énerve, et je crois avoir compris. Venir à mon secours doit l’épuiser, j’imagine facilement qu’il n’a pas vraiment que ça à faire.. « J’suis désolée.. » que je lui chuchote sans être sûre qu’il parvienne à m’entendre. Puis, un peu plus assurée, je réussis à me relever un peu et m’adosse contre la portière pour reprendre un peu de constance. Il ne m’était pas évident de rester éveillée mais je m’y forçais car je savais pertinemment que je ne recevrais pas des soins d’excellence pour ma jambe, j’avais donc besoin de toute mon énergie pour éviter les complications. « C’était un Rugaru.. Il est à l’origine de plusieurs disparitions.. Je t’ai rien dit parce que.. T’es.. T’as l’air vraiment occupé en ce moment. » Je ne lui reproche rien, en tout cas pas directement, mais je sens bien qu’il me cache quelque chose ces derniers temps. Maman et moi ne l’avons pas revu depuis un long moment, et elle s’inquiète énormément pour lui. Moi non. Non. Je sais qu’il va bien, mais je sais aussi qu’il n’est plus franc avec nous depuis un moment.
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MessageSujet: Re: until the day i die Ҩ dean [+18] until the day i die Ҩ dean [+18] EmptyLun 11 Juin - 18:05

    Je ne dois pas faire parti des êtres de tout ce qu’il y a de plus humain. Je m’explique. Je n’ai pas peur de la Mort, enfin si, j’ai peur de mourir mais pas parce que je risquerais de souffrir, pas parce que je sais que c’est fini pour moi et qu’après la mort il n’y a plus d’histoire de résurrection et autre. Je n’ai pas envie d’aller en Enfer, je veux aller au Paradis, vivre mon Paradis à moi et reposer enfin en paix après cette longue et dure vie que j’ai et aurais mené. Ce que j’ai peur, c’est de comment finiront ceux que j’abandonne. J’ai peur qu’ils tournent mal, que Sam ne s’en remette pas, je veux dire, qu’il prenne la mauvaise direction car quand même, s’il ne veut pas l’avouer, c’est quand même un peu grâce à moi qu’il ne part pas dans tous les sens, c’est moi qui lui ait appris beaucoup en ce qui concerne la défense, il le fallait, quand papa n’était pas là, je prenais un peu son rôle et malgré que je ne montrais pas mon amour en lui disant je t’aime ou en lui faisant des câlins, je faisais tout pour lui, je me sacrifiais, j’allais même jusqu’à voler pour qu’il ait un cadeau de Noël. M’enfin, je n’ai pas peur de la Mort car tout simplement, je serais prêt à tout pour faire passer ma vie d’abord pour éviter la décès de ceux que j’aime. Ce n’est pas lâche et égoïste de ma part, ce n’est pas un suicide, c’est un sacrifice…comme nous sommes réputés, nous les Winchester, à se sacrifier pour ceux que l’on aime, pour notre famille.

    Très vite je sauve Jo’ des flammes et par chance, je suis ravi d’avoir cette bague, parfois cela m’évite de me compliquer trop la vie ou de frôler une énième fois la Mort et me creuser la tête. J’ai préféré la facilité, il est vrai mais j’en ai profité que Jo ne soit que semi consciente pour disparaitre et revenir très vite à l’Impala. Je ne réponds pas à sa question, si elle me demande c’est que forcément quelque chose lui dit que c’est moi. Je l’installe à l’arrière avant de monter, côté conducteur puis je roule en direction de la vie, plus exactement du motel. Oui, je suis remonté. Oui, je lui en veux. Mais je ne peux pas vraiment lui en vouloir, ce que je trouve idiot d’ailleurs puisque je sais bien que jamais elle m’aurait demandé de l’aide, et cela ne lui viendrait pas forcément à l’idée tout de suite, oui. Elle s’excuse, je resserre un peu mes doigts autour du volant et je jette un rapide coup d’œil dans le rétro l’observant avant de me reconcentrer sur la route et elle répond à mes questions.

    « Au moins maintenant il n’embêtera plus personne. Il a des enfants ? Je ne suis pas occupé enfin, si ce n’est de partir à la chasse au Diable et aux idées pour le coincer. »

    Un peu bidon l’excuse, hein ? C’est juste qu’on attend le bon moment pour agir, pas maintenant tout du moins, c’est trop tôt et depuis que l’on a glissé ces chevalières aux doigts, nous quatre on ne s’est pas encore réuni et j’ignore ce que fabrique Balthazar, mais vu comment Castiel détourne le sujet, quelque chose me dit que rien ne vaille. J’arrive au motel puis me gare avant de sortir et de venir prendre Jo’, la portant puis je me dirige jusqu’à la porte de ma chambre, l’ouvrant la poussant avec le pied avant d’aller déposer la jeune femme sur le lit. Je vais ensuite, refermer la porte enlevant ma veste et je m’approche d’elle. Franchement, sa blessure n’est vraiment pas belle à voir et elle doit avoir vraiment mal. Je déchire son jean histoire de ne pas lui faire encore plus mal en le remontant puis je vais chercher du désinfectant ainsi qu’un bandage. Certes, ce n’est pas les supers soins des hôpitaux mais on fait avec ce qu’on a et mieux vaut pas aller à l’hôpital pour ce genre de chose, ils risqueraient de nous poser des questions et puis, les chasseurs sont des warriors, des guerriers, quitte à faire sa à l’ancienne. Je reviens à elle, désinfectant sa plaie enlevant en même temps le sang s’étant répandu sur sa peau laiteuse, lâchant un long soupire tout en réfléchissant à quoi je vais bien pouvoir dire à Ellen comme excuse, histoire qu’elle ne débarque pas et que je sois très persuasif. Je finis avec le bandage puis me redresse.

    « Tu devras te reposer, aujourd’hui et demain, au moins. »

    Il vaut mieux parce que chasser dans cet état, avec une jambe meurtrie il ne vaut mieux pas, et je n’ai pas envie de l’avoir sur la fameuse ‘liste’ de la Mort et ses faucheuses. Je file ensuite tout ranger et je prends mon téléphone, bon bah on va improviser, hein ? Au pire, elle n’aura qu’à m’aboyer dessus, certes je vais avoir les chocottes de ma vie mais ce n’est que l’histoire de quelques minutes.

    « Ellen …. ? Je n’ai pas encore retrouver Jo’, elle a dû certainement prendre une chambre dans un motel ou elle s’est arrêté à un bar, je te rappelle une fois que je l’ai trouvée. »

    Je raccroche ensuite, sur le coup je n’ai pas eue d’autres idées, d’habitude j’en ai des bonnes mais là…bon je n’aurais qu’à la rappeler et lui dire que je garde Jo’ car il se fait tard et la nuit disons qu’ici, rien n’est plus sûr et il vaut mieux rester chez soit, c’est plus prudent puis même si nous sommes des chasseurs ( et moi occasionnellement la Mort) ce n’est pas une raison puis, comme elle veut le bien de sa fille, elle ne peut me dire non. Je reviens ensuite à Jo’, l’observant. Elle est toute blanche, c’est …assez effrayant.

    « Une bière ? »
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MessageSujet: Re: until the day i die Ҩ dean [+18] until the day i die Ҩ dean [+18] EmptyLun 11 Juin - 19:42


“ Dean Winchester & Joanna B. Harvelle „
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J’n’ai jamais souhaité une vie normale. J’n’ai jamais envié ces gens qui rentrent chez eux en embrassant leur petite famille, éreintés par une journée de travail de bureau qui ne les intéresse pas et ne les intéressera jamais. Ces gentilles petites épouses, qui préparent le dîner en attendant bien sagement le retour de leur mari qui leur accordera de l’attention au moment du devoir conjugal, alors qu’ils ont déjà sauté leur secrétaire l’après-midi même, pendant la pause-café. Cette vie n’est pas pour moi, j’en suis bien consciente, et en un sens, ça me désole. Maman aurait tellement aimé. Elle aurait voulu que je lui présente un jeune homme bien sous tous rapports, avec une bonne situation, attentionné et fou amoureux de moi, avec qui j’aurais pu construire un bel avenir. On aurait peut-être même eu des enfants, qui sait. Je commence à me rendre compte que si je finis par rencontrer l’amour, non que j’y crois vraiment mais tout peut arriver, un démon mettra sans doute fin à ses jours, ou peut-être un esprit vengeur, n’importe quoi. Les chasseurs ne naissent pas pour être heureux, ils naissent pour se battre, et quiconque se dresse en travers de leur chemin n’a pas la place dans leur vie. Au fond, les histoires d’amour ne font que les distraire et paraissent finalement être une bien mauvaise idée quand on y songe un peu. C’est peut-être là le seul aspect de ma vie que j’aurais tendance à regretter, même si je reste intimement convaincue n’avoir besoin de personne, m’imaginer mourir seule est une image plutôt déplaisante. Pourtant, plus j’y pense et plus ça me paraît inévitable. Mais rien ne m’empêchera jamais de chasser, et je ne laisserai personne occuper une place si importante à mes yeux.

Pas même lui.. A l’arrière de l’Impala, je l’observe dans le rétroviseur en songeant combien je tiens à lui. Je soupire, la douleur lancinante de ma jambe me fait tourner de l’œil mais je refuse de m’endormir, j’attends avec impatience de voir la tête de Dean quand il se rendra compte du sang que j’ai versé sur ses sièges en cuir. J’esquisse un sourire à cette pensée, mais il se déforme bien vite en grimace, ce sang, c’est le mien, et il y en a bien trop. Rassurée, je le regarde accélérer et je n’ai qu’une hâte, rentrer au motel parce que je suppose que c’est là-bas qu’il m’emmène et pouvoir m’allonger confortablement sur un lit en sirotant une bière bien fraîche. Il m’interroge alors sur le démon que je pourchassais et je soupire en tentant de me rappeler des détails qui m’échappent un peu, encore sous le choc. « Non, non j’crois pas.. C’était un cas isolé. T’es pas occupé ? Peut-être qu’à ton âge on ne sait pas s’en servir, mais ma mère a tenté de te joindre plusieurs fois sur ton téléphone et tu n’as jamais répondu. Elle voulait qu’tu m’accompagnes chasser. » dis-je en serrant les dents pour éviter de gémir. Je jette un coup d’œil rapide à ma blessure, et ce n’est définitivement pas beau. Cette saloperie a déchiré mon jean, et ma chair avec. J’ai vraiment mal, et j’avoue qu’un petit coup de baguette magique de l’ange attitré des Winchester ne serait pas de refus, même s’il est sans doute occupé ailleurs. Tant pis, je me contenterai d’alcool à brûler et de compresses de fortune.

Nous arrivons enfin au motel, Dean arrête la voiture et vient me chercher pour me porter jusqu’à la chambre. Epuisée, je me laisse doucement bercer par ses pas et vient poser ma tête sur son torse. Un peu de chaleur ne serait pas de refus, je suis soudain prise d’un terrible coup de froid. Il ouvre la porte, non sans mal, et me pose sur le lit avant de s’approcher de moi et d’observer minutieusement la blessure. D’un coup de main habile, il déchire un bout de mon jean et je manque d’hurler tant la douleur est insoutenable. Alors, il s’affaire à récupérer tout ce dont il aura besoin pour me soigner, et tel un véritable infirmier, il s’occupe de moi comme d’une patiente. D’abord, et c’est la partie la moins agréable, il désinfecte ma plaie. Un gémissement m’échappe, je tente d’ailleurs de retirer ma jambe mais il la tient fermement. Il termine mon bandage et se redresse. « Me reposer ? Dean ! On a vraiment autre chose à faire ! Je.. Je sais pas, j’peux trouver une béquille, ou même marcher à cloche-pied ! » J’arrête alors de parler, me rendant compte du ridicule de mes dernières paroles. Je grogne, mécontente. « Hm.. Okay. »
Dean range ce qui lui a servi pour mes soins et se saisit de mon téléphone. A cet instant je réalise qu’il va probablement appeler ma mère pour qu’elle vienne me chercher et qu’il ne m’ait pas dans les pattes pendant deux jours. Après tout, comme Sam me l’a dit, je n’suis pour lui qu’une gamine un peu encombrante, une petite sœur dont il se désintéresse totalement. Bien sûr, il était possédé en cet instant mais ça n’empêche pas la véracité de ses propos. Je soupire en imaginant la réaction de Maman qui deviendra sans doute folle de rage en apprenant ce qui s’est passé. Malgré tout, j’écoute la conversation d’une oreille et me demande si je ne délire pas à cause d’une poussée de fièvre ou d’un poison injecté par le Rugaru. Dean vient de mentir délibérément à ma mère en lui affirmant qu’il ne m’avait pas retrouvée. Il raccroche, et d’un sourire malicieux, je lui lance : « C’est moi ou tu te débrouilles pour que ma mère ne se ramène pas ici ? C’est un stratagème pour m’avoir pour toi tout seul pour la soirée ? »
Naturellement, c’est une plaisanterie, de mauvais goût sans doute mais ça m’amuse assez, ce petit jeu qu’il y a entre nous.

Malgré l’intense fatigue qui s’empare de moi, Dean me propose une bière et je ne saurai refuser. J’acquiesce d’un signe de tête et attrape la télécommande afin d’allumer la télévision. Bien que nous ayons à parler, j’aime avoir un fond sonore pour éviter les longs silences gênants qui s’installent souvent entre nous.

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MessageSujet: Re: until the day i die Ҩ dean [+18] until the day i die Ҩ dean [+18] EmptyMar 12 Juin - 11:57

    Nous, les chasseurs, nous sommes nés pour mourir. Nés pour souffrir et de toute manière, comme le dirait certains grands de la littérature : Vivre, c’est souffrir. Quand on regarde bien, il est vrai qu’au court de notre vie, on souffre. Quand on né, quand nous avons notre première peine de cœur, quand nous faisons nos premiers pas et que l’on tombe, quand nous sommes adultes alors qu’on échoue et que l’on voit ses rêves partir en fumée. On souffre sans cesse. Cela s’appelle, vivre. Je n’ai plus de rêves, si ce n’est de sauver l’humanité, que tout le monde vive enfin en paix. Je ne peux pas rêver d’une vie de famille paisible, je ne peux pas rêver d’une vie sans démons, sans anges ni autres créatures. Si l’on se met avec quelqu’un, on met la personne que l’on aime en danger, on joue avec sa vie et ces saloperies savent à qui s’en prendre. Nous sommes nés pour souffrir. Nous sommes nés pour mourir.

    Ellen voulait que j’accompagne Jo’ chassé ? Hm. J’ai toujours mon téléphone sur moi, je sais l’utiliser malgré qu’elle me prend pour un vieux c*n du haut de mes 33 balais et en général quand on m’appelle bah je décroche ou alors je n’ai pas vu, car disons que oui, en ce moment je suis plutôt occupé et je ne suis pas tout le temps pendu à mon téléphone car j’ai des choses bien importante à faire, mais pour le coup je n’ai rien eu…ou alors je n’ai pas fais attention, à voir. M’enfin, je n’insiste pas, mon silence en dit déjà long. Quand je finis de la soigner, je m’attendais à sa réponse, en fait. Cette femme, c’est moi en féminin, clairement. Je lâche un long soupire, elle grogne et finit par accepter, ce que je préfère.

    « De toute façon tu n’as pas le choix, pendant ces deux jours je me chargerais à faire en sorte que tu ne chasses pas. »

    Et Dieu seul sait combien je suis têtu et borné, surtout quand j’ai une idée en tête. Même Sam pourrait le confirmer, lui qui me supporte depuis tant d’années. Je ne sais pas trop quoi inventer à Ellen, mais la première chose qui me vient en tête je ne peux m’empêcher de lui déclarer que je ne l’ai pas retrouvé. Pourquoi ? Tout simplement parce que je n’ai pas une autre idée en tête. Je n’ai pas un autre mensonge sous le coude, je n’ai plus qu’à réfléchir maintenant mais ce qui m’embête quand même c’est le fait qu’elle soit aussi inquiète. Je lâche un long soupire avant de revenir mais je fus pas plus surpris que sa au dire de Jo’, petite curieuse..

    « Tu veux que l’on finisse accrocher à un lustre ? Ou avec une balle entre les deux yeux ? Mais pour ce qui est de t’avoir pour moi pour la soirée …à voir. »

    Je vais ensuite lui chercher une bière, en prenant deux, les ouvrants puis je reviens à elle, lui tendant la sienne et je m’installe au pied du lit, buvant tranquillement ma bière tout en regardant la télé. Disons que je trouve quand même sa injuste que je risquerais de me faire allumer par la mère Harvelle alors que c’est tout de même Jo’ qui est en tord. Mais d’un côté, je peux comprendre qu’elle ne nous fait pas confiance sauf que, ce qu’elle oublie c’est que Sam et moi nous sommes loin d’être comme notre père…du moins, moi, je fais tout pour prouver que je ne suis pas comme lui. Il m’a juste apprit à tirer, à chasser, à me défendre et il ne m’a pas façonné à son image. D’ailleurs, ce qui m’inquiète le plus, c’est le fait qu’il soit en Enfer, entrain de se faire torturer et je sais qu’il ne va pas apprécier que nous sommes devenus les nouveaux cavaliers de l’Apocalypse oh sa non, il n’aurait jamais approuvé de toute façon. Je ressors un peu de mes pensées lâchant un long soupire, buvant quelques gorgées de ma bière. Ce qui est le plus délicat par contre c’est de faire comme si de rien était, comme si je n’étais encore qu’un chasseur comme tant d’autres.

    « Tu me racontes quoi, sinon ? Depuis le temps … »

    Bizarrement je m’attends à avoir un reproche, ou même plusieurs mais qu’importe ce qu’elle va me dire. Je ne veux pas la mettre en danger non plus face à cette révélation, et j’ai peur, peur de sa réaction. Déjà que ces bestioles essayent de s’allier à tout le monde histoire que nous, nous soyons définitivement seuls, envers et contre tout. Nous quatre car oui, seuls nous sommes tout de même plus vulnérable. Je me redresse avant de jeter le cadavre de la bouteille de bière puis va prendre de quoi nettoyer le sang sur la banquette arrière de l’Impala, trop maniaque quand il s’agit d’Elle.

    « Je n’en ai pas pour longtemps, et tu ne risques rien ici. »

    Des pièges à démons, du sel…bref, au moins je suis sûr que ‘personne’ ne pourra rentrer, sauf exceptions évidemment et puis au pire, je ne suis pas très loin, elle n’aura qu’à crier et de toute façon quand c’est une énorme bête disons que euh …la bête en question ne passe pas inaperçu. Je quitte la chambre du motel pour aller nettoyer ma voiture que j’aime d’amour fort et j’ai de la chance que le sang ne soit pas sec, et je frotte à fond parce que mine de rien, c’est pas si facile à partir. Je lâche un grognement, je suis fatigué, j’en ai plein la tête et j’ai envie d’en finir avec tout, cette Apocalypse de mes deux, cette mini guerre avec Sam. Je vais devenir barje. Je prends par la même occasion ses affaires avant de revenir à la chambre, ayant THE excuse à dire à Ellen. C’est qui le meilleur ?

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MessageSujet: Re: until the day i die Ҩ dean [+18] until the day i die Ҩ dean [+18] EmptyMar 12 Juin - 15:01


“ Dean Winchester & Joanna B. Harvelle „
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Maman passe son temps à me couver. Je comprends, bien sûr, qu’elle ait été affectée par la mort de mon père, en fait je suppose que je réagirais sans doute de la même manière si j’étais à sa place. Mais je ne supporte plus toutes ces précautions qu’elle me fait prendre. Je suis une chasseuse dans l’âme, et tout le monde l’a compris, même Dean. Pourtant elle continue à m’interdire d’exercer seule, elle insiste pour que les frères Winchester m’accompagnent à chaque fois. Souvent, je suis obligée de donner un petit pourboire à Ash pour qu’il me permette d’échapper quelques jours à la surveillance de ma mère mais il craque systématiquement sous la pression. J’imagine qu’un jour elle finira par m’enchaîner aux barreaux de mon lit, de peur que l’on me retrouve égorgée ou poignardée dans un fossé. Peut-être qu’elle a raison au fond. Jamais je n’oublierai le soulagement que j’avais l’habitude de lire dans son regard lorsque papa rentrait à la maison, victorieux. Elle avait beau être furieuse contre lui, le savoir en vie suffisait à lui redonner le sourire. Quand il est mort d’avoir fait trop confiance à un chasseur qui ne le méritait pas, ça a été terrible. Elle a été anéantie, et je suppose aisément qu’elle ne supporterait pas de me perdre aussi.

Dean refuse que j’aille chasser pendant les deux jours à venir, et même si l’idée ne me plaît guère, il ne me laisse pas le choix. Sûrement que lui non plus n’hésiterait pas à m’attacher à un poteau si cela pouvait me garder en vie. C’est quelque chose que j’ai toujours admiré chez lui, cet entêtement dont il fait preuve lorsqu’il prend une décision pour s’y tenir. Je ne peux m’empêcher de penser que nous nous ressemblons beaucoup sur certains points, c’est sans doute ce qui fait que nous nous entendons si bien malgré nos chamailleries incessantes. Il me fait doucement rire en évoquant la probabilité que nous finissions pendus à un lustre, une balle entre les deux yeux si ma mère se ramenait au motel. Je n’arriverai jamais à me faire à cette idée. Lui qui combat tant d’atrocités depuis si longtemps, effrayé par ma mère depuis le premier jour. En même temps, j’imagine qu’il y a de quoi, elle n’hésiterait pas à le traquer tout autour du globe s’il m’arrivait malheur par sa faute, mais je suis agacée de constater qu’ici, elle serait bien en colère contre lui malgré qu’il n’ait rien à voir dans cette histoire. Il s’est contenté de venir à mon secours, même si je reste persuadée que j’aurais très bien pu m’en sortir seule. Oui, je suis sans doute un peu hypocrite, il n’y a pas une heure j’étais aux portes de la Mort, mais peu importe. La fierté est une chose à laquelle j’accorde la plus grande importance et je n’ai jamais supporté d’avoir à demander de l’aide, surtout pas à celui qui me considère comme une véritable gamine qui n’a pas les épaules pour faire ce job.
Sa deuxième réflexion me fait sourire, bien évidemment, je sais qu’il n’aurait rien contre le fait de m’ajouter à son tableau de chasse déjà bien garni. « Je savais que j’t’avais manqué ! » que je lui lance en ouvrant ma bière, avant d’en prendre une longue gorgée. Que ce doux breuvage est agréable quand on est passé si près de la fin. Il vient s’asseoir au pied du lit, et j’ai tout le loisir de l’observer en silence. Ça a toujours été comme ça entre nous. Nous parlons peu mais nous n’en avons guère besoin pour nous comprendre. Un instant, mes yeux se posent sur la magnifique chevalière qu’il porte à son doigt en songeant que je l’avais déjà vue quelque part, sans pouvoir mettre un nom sur ce bijou. Alors, je reporte mon attention sur la télévision qui diffuse comme à son habitude une série particulièrement niaise dans laquelle l’héroïne se tape le beau-gosse au bout de la huitième saison, pas avant.

« Oh, pas grand-chose. Ash est toujours Ash, maman est toujours.. Maman. Et les chasseurs sont toujours des ivrognes invétérés qui profitent que j’ai le dos tourné pour fantasmer sur la serveuse qu’ils n’auront jamais. » Mon boulot au Roadhouse n’est pas si terrible, mais je ne supporte plus l’ambiance qu’il y règne. Même si j’adore mettre une raclée à tous ceux qui tentent de me battre au jeu vidéo que nous avons installé, la plupart ne se gênent absolument pas pour venir caresser mes hanches ou mes fesses de leurs mains crasseuses, qui souvent ne sortent pas indemnes de ce genre d’affront. Maman ne cesse de me répéter que cela effraie les clients mais je n’ai jamais été du genre à me laisser faire. Dean s’absente un instant, probablement pour aller prendre soin de son Impala qui doit être dans un piteux état. Pendant ce temps, je me lève difficilement et en me raccrochant à tous les meubles de la chambre, parviens à aller me chercher une autre bière que je retourne savourer tranquillement sur le lit.
Lorsqu’enfin il revient, je lui adresse un sourire charmeur en levant ma bouteille, pour lui faire signe de me rejoindre. Il s’exécute et je me redresse un peu. « C’est plutôt vexant c’que tu viens de faire. Tu accordes plus d’attention à ta voiture qu’à cette jolie fille que tu as ramenée dans ce motel miteux. » lui dis-je en plongeant mon regard dans le sien. Encore une fois, je m’amuse à jouer avec le feu parce que c’est ce que nous faisons de mieux tous les deux. Doucement, je m’approche et fais glisser ma main sur sa cuisse, je sais le rendre dingue et j’adore cette expression qui orne son visage quand il a dû mal à me résister. Mes lèvres viennent effleurer les siennes, sans pour autant l’embrasser car je refuse de lui offrir une telle satisfaction, et dans un souffle, je murmure : « je suis donc si peu intéressante que ça ? »
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MessageSujet: Re: until the day i die Ҩ dean [+18] until the day i die Ҩ dean [+18] EmptyMer 13 Juin - 9:06

    J’aimerais avoir mon père malgré qu’il n’était pas si présent, j’aimerais l’avoir près de moi et me conseiller, nous aider contre la lutte contre le diable. J’aimerais qu’il soit là pour nous soutenir, moi, Sam …et même les autres. J’aurais aimé avoir quelqu’un sur qui je pourrais me reposer parce que certes Bobby est notre père de substitution mais ce n’est pas pareil, il n’est pas John et ne le sera jamais. J’envie un peu Jo’ pour le coup, elle qui a encore sa mère. Ma mère je n’ai pas eu le temps de profiter d’elle, elle est morte alors que je n’étais qu’un enfant, innocent et qui ne voulait pas perdre cette innocence, grandir trop vite et avoir bien vite une arme entre les mains. Ce qui m’énerve un peu chez Jo’ c’est quelle ne sait pas la chance qu’elle a d’avoir au moins encore un de ses deux parents, qu’elle n’écoute pas sa mère ni rien. Mais je ne peux pas lui en vouloir, elle est jeune, rebelle et puis d’un côté je me sens responsable qu’elle ait eue cette envie de chasser seule. M’enfin, ce n’est pas plus mal, évidemment.

    J’espère que mademoiselle Harvelle m’écoutera car de toute façon elle sait bien jusqu’où je peux aller et qu’il vaut mieux ne pas m’énerver. Elle me connait car elle est comme moi et justement, j’espère qu’elle ne fera pas qu’à sa tête ! Espérons, qu’elle soit un peu plus responsable sur ce coup-ci hein, ce qui m’étonnerait. Je ne pense pas que c’est une gamine non, certes elle est quelques fois immatures mais c’est Jo’. Je l’aime comme elle est, je l’aime comme ça et puis voilà. On prend les gens comme ils sont. Je n’ai pas pu m’empêcher de faire une remarque vis-à-vis de sa mère, disons que je sais de quoi elle est capable et franchement, elle est carrément plus effrayante que le Diable. Je n’ai pas envie de me faire tuer par une harpie Harvelle. Enfin, encore faut-il qu’elle y arrive.

    Je souris en coin face à ce qu’elle dit, bien sûr qu’elle m’a manqué, vraiment. Je n’avais qu’une hâte c’est de la retrouver, pouvoir lui parler ou même laisser ce long silence s’installer et parler à notre place. Je me mords discrètement la lèvre inférieure avant de baisser un peu mes yeux regardant le sol pensif. J’aimerais pouvoir lui dire oui, mais encore une fois il ne faut pas, je ne dois pas lui dire, rien lui divulguer pour sa sécurité et même la mienne. Je n’ai tout simplement pas envie qu’elle l’apprenne par quelqu’un d’autre, je sais enfin non, je n’ose même pas me l’imaginer, le fait que l’on risque fortement de se prendre la tête.


    Elle répond à mes questions et cela me fait plaisir face à ce qu’elle dit, au moins ils vont bien, je suis plus ou moins rassuré. Bien mais, pour combien de temps ? Cette question ne cesse de revenir à chaque fois et je commence vraiment à me faire des films. Je ne peux m’empêcher de sourire quand elle me parle des chasseurs totalement ivrognes et aussi pervers les uns que les autres. Finalement, les chasseurs sont tous pareils, sans exception. Oui, je m’inclue dedans parce que je suis accro à l’alcool et je suis un pervers qui ne loupe pas une occasion d’ajouter une énième femme à mon tableau de chasse avec plus qu’une centaine de noms, oh oui largement. Je suis un homme à femme, un coureur de jupons et disons que je n’ai pas le temps, du moins plus du tout en ce moment. Si, de me faire plaisir par-ci par-là mais moins qu’avant et finalement c’est tout de même plaisant, c’est carrément plus agréable et meilleur quand on se limite.

    Je me dépêche d’aller nettoyer l’Impala, enlevant le plus gros du sang pour le reste j’irais laver sa en plein jour parce que quand il fait nuit ce n’est pas pratique mais alors pas du tout, mais j’essaye d’enlever le plus gros. Je reviens mais je fus plutôt agréablement surpris du sourire charmeur que me lance la jeune blonde puis je m’avance alors à elle après qu’elle m’eut fait signe de la rejoindre et souris en coin à ses dires. Oh ? Est-ce une invitation ? M’enfin je sais que de toute façon cela n’irait pas plus loin que sa, malheureusement.

    « Mademoiselle Harvelle serait jalouse de la femme de ma vie ? »

    Bien sûr, hein, l’Impala et moi c’est une graaande histoire d’amour que personne ne peut comprendre ! M’enfin hein, c’est bien la seule qui ne m’abandonnera certainement jamais, ce que j’espère. Quelle femme. Elle se rapproche de moi, je ne peux m’empêcher de frissonner me mordant discrètement la lèvre. J’aime cette proximité, j’aime le fait qu’elle ne soit qu’à quelques millimètres de moi, sentir son souffle s’écraser contre mon visage et même se mêler au mien. Le pire, c’est sa main qui se glisse sur ma cuisse, là, c’est pire que tout. Je serre légèrement les dents, déglutissant difficilement mais ses lèvres effleurent les miennes, j’essaye de l’embrasser mais à chaque fois elle recule un peu sa tête. C’est pas juste, vraiment pas. Je pousse un petit bruit de mécontentement, si cela ne tenait qu’à moi, je lui aurais déjà sauté dessus.

    « Je n’ai jamais dit sa …ni penser d’ailleurs. »

    Dis-je à mon tour dans un murmure, glissant une de mes mains dans le bas de son dos puis l’autre sur sa nuque, mes doigts se perdant dans ses longs cheveux blonds. Je lui vole alors un baiser ne pouvant m’en empêcher puis éloigne mon visage lentement avant de me faire avoir malgré que mon désir commence à prendre le dessus. Je lui pique sa bière, buvant qu’une longue gorgée puis je la lui rends lui affichant un sourire en coin. Elle veut jouer ? …Alors, on va jouer !
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MessageSujet: Re: until the day i die Ҩ dean [+18] until the day i die Ҩ dean [+18] EmptyMer 13 Juin - 19:38


“ Dean Winchester & Joanna B. Harvelle „
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Dean et moi, c’est une longue histoire. Peut-être un peu complexe, j’en conviens. Mais c’est sans doute là ce qui nous amuse tant l’un et l’autre, parce qu’au fond, on ne sait pas où l’on va ni comment cela finira et c’est un réel plaisir de le voir chaque fois. Lui et son frère étaient entrés dans le Roadhouse et maman et moi les avions accueillis comme il se doit. Il s’était senti bien malin lorsqu’il avait réussi à me prendre le fusil des mains, mais l’avait bien vite regretté. Cette époque me manque aujourd’hui que tout est devenu si compliqué. En ce temps-là, je ne croyais même pas aux anges, et voilà maintenant que j’en côtoie un régulièrement. Toute cette agitation autour de l’Apocalypse me rend nerveuse malgré que j’attende le combat final avec impatience. Je ne sais plus à qui me fier, et tout le temps que je ne passe pas derrière un comptoir, je le passe à traîner dans des forêts angoissantes à la poursuite d’un monstre qui risque de m’égorger à tout moment. C’est d’ailleurs ce qui aurait pu arriver ce soir, mais je finis par avoir de bons réflexes. Même si j’ai failli y laisser la vie, je m’en suis plutôt bien sortie et je ne suis pas peu fière d’avoir réussi à traquer une telle créature. Un jour peut-être, tout redeviendra comme avant et nous pourrons tous nous asseoir autour d’un verre pour se raconter des anecdotes de chasse. Malheureusement, une partie de moi ne cesse de me répéter que nous ne sortirons pas vivants de cette guerre, et s’il y en a un seul qui doit survivre, ce sera Dean. Il a les épaules, lui. Il est né pour sauver le monde, même s’il n’accepte pas tellement cette destinée héroïque, je suis sûre qu’il l’accomplira avec brio.

Cette crainte qu’il a de ma mère m’a toujours fait rire. Je dois bien avouer qu’elle n’a jamais été des plus aimables, mais au fond, elle l’aime beaucoup. Elle considère les Winchester comme ses fils, malgré l’erreur que leur père a commise. Je n’ai pas encore pardonné à John, parce que j’ai grandi sans mon père par sa faute. Il n’a pas su le protéger, il voulait ce démon, et ce quoiqu’il en coûte. Je ne comprends pas que l’on puisse ainsi mettre en danger son partenaire pour l’amour de la chasse, ou de la vengeance. Dean et Sam sont différents. Bien sûr, eux aussi m’ont utilisée comme appât mais j’avais été volontaire et ils avaient été là pour me couvrir quand les choses ont commencé à mal tourner. Et je sais que Dean sera toujours là, quoiqu’il puisse m’arriver. Parfois, j’aime à penser que je compte pour lui, et qu’il ne me considère pas comme la petite sœur qu’il n’a jamais eue. Mais Sam m’a soutenu le contraire et bien que possédé, j’ai l’intime conviction qu’il disait la vérité, sachant très bien que cela me déstabiliserait.
Lorsqu’il revient, je ne peux m’empêcher de lui lancer une petite pique concernant l’amour de sa vie. Même si je dois avouer que sa voiture est définitivement une des plus belles que j’ai eu l’occasion de voir, son obsession pour elle pourrait en alarmer plus d’un. Mais j’imagine que c’est bien la seule « femme » avec laquelle Dean serait capable d’entretenir une relation de plus d’une semaine. Cette pensée me fait sourire, et sa réponse encore plus. « Jalouse ? Dean, si j’devais être jalouse, je l’serais de toutes ces filles qui ont visité tes draps. » dis-je d’un sourire moqueur. Naturellement, cette plaisanterie dénote un fond de vérité mais l’humour est toujours de mise quand nous parlons de ce genre de choses, lui et moi.

C’est alors que je suis prise d’une chaleur inexplicable, ça ne me ressemble pas mais je ne peux nier cette soudaine envie. Cette proximité nous sied à merveille, nos souffles s’entremêlent et mes doigts courent sur sa cuisse. Plusieurs fois, il tente de m’embrasser mais je ne lui offre pas ce cadeau, je me contente de jouer avec ses nerfs, j’aime l’entendre grogner de mécontentement. Sa main se glisse dans le bas de mon dos, je sens alors qu’on ne pourra plus reculer, il est trop tard, nous avons franchi la ligne. Son autre main vient attraper ma nuque, jouer avec mes cheveux. Il m’embrasse et je m’embrase. Etrangement, la douleur qui brûle ma jambe n’est plus qu’un souvenir, et je profite de cet instant qui semble tellement irréel. Nous partageons un doux baiser, qui ne dure pas plus de quelques secondes mais dans lequel je retrouve tout ce dont j’avais besoin. Il s’éloigne alors et mes yeux s’accrochent aux siens tandis qu’il se saisit de ma bière pour en boire une gorgée. Je lui adresse un sourire amusé et la reprend sèchement. « Si tu m’embrasses pour récupérer ma bière, tu peux t’arrêter tout de suite. Personne ne touche à ma bière. » Je rigole doucement et en prend une gorgée à mon tour. Je pose la bouteille sur la table de chevet où trônent les clefs de l’Impala.

Je viens alors l’embrasser à nouveau, bien décidée à profiter de ce moment qui je le sens ne durera pas éternellement. Mes doigts vont se fourrer dans ses cheveux et de mon autre main, je l’attire à moi, j’ai terriblement besoin de le sentir contre moi sans que je ne puisse expliquer pourquoi. J’n’arrive même pas à résister, moi qui avais toujours refusé de céder à ses avances de peur de n’être qu’une tête de plus sur son impressionnant tableau de chasse.

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MessageSujet: Re: until the day i die Ҩ dean [+18] until the day i die Ҩ dean [+18] EmptyJeu 14 Juin - 11:53

    Tout a tellement changé, ma vie, la chasse, les amours, mon frère…absolument tout. Moi qui croyait qu’il y avait seulement des phénomènes paranormaux et que nous n’avions pas besoin de s’occuper de plus et bien, je me suis bien trompé ! Car nous voilà maintenant face à plus grand, plus obscur et plus dangereux de tous. Les chasses que nous avions fait jusqu’à présent, c’était comme des additions à l’école primaire, tu les fais aussi facilement que tu parles, que tu marches. Je sais que maintenant et dans les années à venir, je ne pourrais rien changer, je serais toujours destiné à chasser comme tous ces chasseurs, mourir sans doute au combat ou tuer par mégarde de la main d’une créature de l’ombre. Il arrivera un âge où je n’aurais plus la force de combattre tout cela, où je laisserais la Mort m’emporter avec elle et reposer enfin en paix ? Je n’en sais rien, ils seraient encore capable de prendre mon âme. Jamais tout cela ne cessera, si cela se trouve, mes enfants, mes petits enfants et toute la génération qui suit seront eux aussi confronter aux forces du mal mais à l’inverse de moi, je les protègerais de toutes ces histoires, je ne veux pas qu’ils le sachent trop tôt, je veux qu’ils vivent une enfance heureuse et paisible, calme sereine et qu’ils gardent leur innocence. C’est tout ce que je regrette, avoir grandit trop vite. Je ne veux pas être vu comme un héros, comme Superman ou bien encore Batman non. Je n’en ai pas le mérite et de toute manière, tout ce que je veux faire c’est sauver les miens, sauver les innocents et protéger autant de monde que je le peux. J’essaye de former des chasseurs débutants, un peu comme Jo’ la première fois puis disons que, je vais revenir à sa mais, ne pas la laisser chasser ce n’est pas non plus une solution. Elle n’apprendra jamais de ses erreurs, elle n’apprendra jamais à se battre toute seule alors le jour où un énorme combat, un jour où la guerre est déclarée, elle ne saura faire face, elle ne saura pas relever cette épreuve qui sera, la plus dure de toute, pour chacun d’entre nous.

    Je fus plutôt surpris des agissements de Jo’ mais surpris agréablement. Je ne m’y attendais pas, en effet mais cela ne me déplait pas au contraire, j’aime ce petit jeu, j’aime le fait qu’on se tourne autour sans finalement ne jamais y aller droit au but même si parfois, cela me frustre, cela m’énerve de ne pas avoir ce que je veux. Le message ? Je l’ai compris. Elle ne veut pas faire partie de toutes ses filles qui craquent pour moi, elle veut me pousser à bout, voir jusqu’où je peux aller, tester mes limites, me tester moi. Cela fait déjà un bon bout de temps et pourtant, ce désir est toujours aussi grand, toujours aussi présent et il devient certainement plus fort de jour en jour. Mais je continue à espérer, à croire qu’un jour, je l’aurais. J’aurais Jo’ mais qu’on se mette tous d’accord : Je ne la considèrerais jamais comme toutes ses femmes qui sont passés dans mon lit. Non, Jo’ est une femme à part, je ne dirais pas comme une petite sœur mais disons qu’elle et moi on se comprend. Nous sommes sur la même longueur d’ondes.

    Je ne peux m’empêcher de parler de l’Impala comme si c’était une femme, LA plus belle femme d’ailleurs mais disons que si ma caisse serait une femme, je crois que …je ne la quitterais plus, en fait, tant elle serait belle ! Tant je prendrais soin d’elle ! Mais nous n’y sommes pas, pas encore et j’espère jamais car si ma voiture se métamorphose en femme, je risquerais plutôt de courir à l’autre bout de la Terre plutôt que de chercher à comprendre le pourquoi du comment. Je ne peux m’empêcher de me mordre la lèvre inférieure à sa réponse. Oh ? Je devrais prendre sa pour une vérité ? Je n’en sais rien, à vrai dire je n’ai pas envie de le savoir, ni de lui demander car Dieu seul sait comment on pourrait réagir et je n’ose pas imaginer cependant, ce n’est que de l’humour, cela s’entend et d’un côté…tant mieux.

    Ses doigts parcourt ma cuisse, son visage si proche c’est …c’est incroyable, tellement incroyable que j’ai envie de lui sauter dessus, de ne plus résister à la tentation. Le seul moyen de résister à la tentation, c’est d’y céder.. Mais si je cède, elle va se reculer, elle va me faire de faux espoirs et j’aurais l’air ben con. J’essaye de l’embrasser à plusieurs reprises mais à chaque fois elle se recule, je ne peux m’empêcher de grogner, pas vraiment content puis, je lui montre que cette fois, j’ai envie qu’il y ait plus que ce simple jeu. Je finis par l’embrasser, un baiser plus que réciproque qui me fait frissonner tant c’est agréable. Je m’éloigne alors, lentement avant de sourire en coin et de prendre sa bière, buvant qu’une longue gorgée mais elle me la reprend.

    « Bien sûr que non, j’ai mis trop longtemps à pouvoir échanger quoique ce soit avec toi. »

    Donc ce n’est pas juste pour avoir la bière que je l’ai embrassé, alors ça non. Elle revient m’embrasser, je réponds à son nouveau baiser ne pouvant déjà plus me séparer de ses lèvres, de leur goût. Elles sont si douces, si pulpeuses si …envoûtante. Je ne peux m’empêcher de coller mon corps au sien, rien que sa m’arrache un long frisson, sentant cette envie, ce désir monter d’un cran mais je le sais que nous n’irons pas au-delà de cet échange. Je me détache allant m’asseoir sur le lit puis je l’invite à venir s’asseoir sur moi parce que disons que je ne veux pas non plus qu’elle force trop sur sa jambe meurtrie déjà que je lui ai ordonner de se reposer, je ne l’aide pas non plus. Je glisse mes bras autour d’elle avant de venir lui déposer un baiser le long de sa gorge, remontant le long de sa mâchoire puis jusqu’à ses lèvres. Une fois qu’on y goûte, on ne peut s’en passer.
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MessageSujet: Re: until the day i die Ҩ dean [+18] until the day i die Ҩ dean [+18] EmptyJeu 14 Juin - 15:47


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La réflexion de Dean me fait sourire, je dois bien avouer qu’il marque un point. Lui et moi attendions ça depuis bien longtemps, et ce jeu de séduction qui s’était instauré entre nous devenait de plus en plus intenable. Je ne sais pas vraiment ce qui nous a retenus si longtemps, sans doute que nous n’en avions pas tellement eu l’occasion jusqu’à présent. Encore que non, il y avait eu cette chasse, ma première chasse en fait, j’avais même été enlevée par l’esprit du premier tueur en série de l’histoire des Etats-Unis. Dean avait fini par dormir sur le canapé tandis que j’étais censée prendre le grand lit, même si j’avais passé toute la nuit éveillée, le nez plongé dans mes recherches. Nous aurions pu franchir la ligne depuis bien longtemps mais n’avions jamais cédé. Ce soir, c’est moi qui le tiens et qui décide des règles. J’aime assez cette impression de pouvoir que cela m’octroie, c’est plutôt agréable. « J’pensais quand même pas que t’aurais le culot de me faire le coup du prince charmant qui vient me sauver d’une forêt en flammes pour me mettre dans ton lit. C’est pas c’qu’il y a de plus original ! »

Je suis quand même frustrée d’avoir cédé si facilement à la tentation qu’il a toujours représentée pour moi. Je lui offre ce que n’importe quelle fille est capable de lui offrir. J’aimerais arrêter, lui dire que je ne suis pas comme elles et que je vaux beaucoup mieux que ça, qu’il lui faudra plus qu’une bière et un pseudo sauvetage héroïque pour réussir à m’avoir, mais c’est comme si mon corps ne m’appartenait plus. Comme si je n’étais plus capable de contrôler le moindre de mes mouvements, comme si j’étais conduite par un sentiment que je ne reconnaissais pas. Pourtant, je soupire d’aise, et les mains du chasseur sur ma peau me rendent folle, enfin nous goûtons à ce que nous voulions tant depuis notre rencontre. Au fond, j’ai toujours su que cela finirait par arriver mais je n’imaginais pas vraiment ce genre de circonstances. Peu importe, puisque je ne peux me raisonner, je profiterai de l’instant autant que possible. Ses lèvres cherchent les miennes dans une danse effrénée, et pour m’éviter une souffrance inutile, il m’attrape par les hanches pour que je vienne m’asseoir sur lui. Je m’exécute, et nous reprenons où nous nous étions arrêtés. Il m’entoure de ses bras et c’est une sensation de bien-être intense qui m’envahit alors, je ne pensais plus cela possible dans un tel environnement, dans une atmosphère si noire. Nous sommes bien, peut-être pas heureux car cela impliquerait qu’à notre réveil, nous n’aurions pas à charger nos armes pour partir à la chasse au diable, mais nous sommes bien. Mes mains glissent sous son t-shirt, et je continue à penser que je n’devrais pas faire ça. Mais rien ne m’arrête, pas même ma conscience qui semble me hurler de me calmer et d’aller prendre l’air. Je tente de l’ignorer malgré tout et enfouit ma tête dans son cou pour venir l’y parsemer de baisers, tantôt je l’embrasse, tantôt je lui mordille doucement l’oreille, je finirai par le rendre accroc, tant qu’il en redemandera encore et encore. Et cette attitude ne cesse de me surprendre, mais je laisse mon corps diriger, n’ayant jamais été très à l’aise avec ces choses-là.

Cependant, malgré la chaleur qui nous entoure et nous étouffe, malgré nos doigts qui s’entremêlent et nous souffles qui s’écrasent l’un contre l’autre, je suis prise d’une sensation des plus étranges. J’n’arrive pas à l’expliquer, j’ai l’impression d’être assaillie de toute part et ma tête commence à tourner un peu trop. Je m’arrête un instant, je dois reprendre mon souffle et tenter de calmer les battements incessants de mon cœur, qui deviennent des plus douloureux. J’ai beau être très attachée à Dean, ce n’est pas lui qui est à l’origine de ce soudain mal-être. Il est probable que l’accident dont j’ai été victime tout à l’heure m’est secouée plus que je ne l’aurai imaginé. « Dean attends je.. » Je marque une pause, ferme un instant les yeux. Le malaise a disparu. Je ne saurais l’expliquer, mais je me sens d’un coup beaucoup mieux, comme je ne l’avais jamais été auparavant. J’esquisse un large sourire à son attention, il est enfin à moi, je l’ai, et je ne le lâcherai plus. Ma jambe ne me cause plus aucune douleur, en fait, je n’y prête aucun intérêt et concentre toute mon énergie à faire de ce moment un moment exceptionnel, qu’il ne regrettera jamais. Sans même attendre son accord, je retire son t-shirt avec le plus grand plaisir et l’observe un instant en me mordant la lèvre doucement. J’apprécie grandement le spectacle et je suis très fière de réussir un tel tour de main. Dean Winchester pour moi toute seule, rendu dingue par mes moindres faits et gestes. « Alors Dean, si on passait à la vitesse supérieure ? » Lui dis-je en déposant une multitude de baisers sur son torse.
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MessageSujet: Re: until the day i die Ҩ dean [+18] until the day i die Ҩ dean [+18] EmptyVen 15 Juin - 19:14

    Oh mais qu’elle prenne cela comme elle veut, moi je sais que je ne suis pas aller la sauver dans l’espoir de paraitre pour le chevalier sauvant sa princesse des mains du vilain dragon puis qu’ensuite pour la peine « ils vécurent heureux et eurent beaucoup d’enfants. » à sa non puis disons que même, c’est pas vraiment possible. Nous ne sommes pas fait pour avoir une relation comme celle-ci puis surtout pas maintenant, et puis hein franchement, c’est mal me connaître. Si j’aurais voulu vraiment tout faire pour la mettre dans mon lit, je n’aurais pas attendu le consentement de mademoiselle quitte à la violer –enfin qui me dit que ce serait du viol ? J’ai beau être un pervers, tourner autour du pot pour obtenir alors ce que je veux, ce n’est pas pour autant que j’agis de la sorte avec tout le monde, et surtout pas avec Jo’. J’avoue, oui, j’ai quand même du respect envers elle, j’ai du respect avec toutes les femmes d’ailleurs mais voilà, Jo’ c’est Jo’ et c’est tout, vous ne pouvez pas y changer grand-chose. Je profite de cet instant de ‘relaxation’, de tendresse qui ne m’arrive pas souvent d’ailleurs oh que non. Disons qu’en ce moment, nous faisons plutôt face à la douleur, à la violence, à la tristesse, à l’infamie, à ces jours dont nos vies sont comptées. Je sauverais le plus d’innocent possible, j’ai le pouvoir de contrôler la Mort des gens alors, ceux qui se rajoutent à la liste pendant l’Apocalypse, je risquerais de ne pas agir en venant les chercher et leur ôter la vie, laissant une des faucheuses amener ces âmes dans un monde bien meilleur que le notre. J’aimerais que le fait que je sois le Cavalier de la Mort ne soit divulguer à personne de mon entourage, personne tel que Jo’, Lisa ou bien encore Ellen et même Evana. Disons que je n’ai pas envie de mettre en danger des personnes qui ne doivent pas l’être. J’ai bien fais trop d’erreur dans ma vie, j’ai fais trop de faux pas et je ne veux pas recommencer, je n’en ai pas envie non et je ne veux pas à nouveau tout foutre en l’air, je me sens déjà assez coupable comme ça.

    Je ne peux m’empêcher de frissonner à ses mains sous mon t-shirt, c’est la première fois qu’elle ose s’aventurer plus loin que de caresser mes joues, mes cheveux ou bien encore ma nuque et c’est tout autant surprenant. Est-ce que, c’est pour aujourd’hui ? Est-ce que nous franchirons ce pas ? Je n’en sais rien, rien du tout je préfère me laisser guider, ne voulant pas tout brusquer puis me retrouver seul en trois secondes, restant alors planté comme un idiot, au beau milieu de la chambre du motel, sur mon lit ne comprenant pas trop ce qui m’arrive. J’en ai envie oui, et certainement autant qu’elle c’est pour cela que je laisse madame diriger sinon, il y a bien longtemps que j’aurais pris les choses en main. Ses baisers accompagnant ses gestes sur mon torse me rendent encore plus fou, puis ses allers-retours de mes lèvres à mon oreille c’est …pas plus pire, mais c’est tout aussi jouissif. Je ne peux m’empêcher de retenir un petit frémissement, ce dernier s’échappant bien trop rapidement de mes lèvres, sans que je ne puisse le contrôler.

    J’ai de plus en plus chaud, de plus en plus envie mon souffle s’étant accélérer plus que la normal. Elle s’arrête, ce qui me surprend m’enfin non, ce qui m’effraie tout de même un peu car disons que je n’ai pas forcément envie de rester là comme un abruti, restant sur sa faim et disons que je ne comprends pas, ou alors, est-ce que nous allons trop vite à son goût ? Je n’en sais rien, rien du tout et je ne peux même pas supposer car je ne l’ai jamais vu à l’œuvre, ni rien du tout alors pour le coup, j’ignore si elle ira jusqu’au bout ou, si elle en a vraiment envie. Je m’arrête, fronçant les sourcils et me recule un peu l’observant. J’ignore ce qui se passe, j’aimerais le savoir mais d’un seul coup elle retire mon t-shirt, disons que je ne m’y attendais pas. Je frissonne, rien que de voir son regard se poser sur moi me fait beaucoup d’effet. Je glisse alors mes doigts sous son t-shirt caressant le bas de son dos du bout de mes doigts me mordant discrètement la lèvre inférieur, j’ai envie de faire sauter les agrafes de son soutien-gorge mais disons que non, pas pour le moment, je ne m’autorise pas.

    Je suis plus que stupéfait, elle m’étonne de secondes en secondes cette petite, jamais je n’aurais cru qu’on irait aussi loin, qu’elle oserait me dire cela mais c’est agréable, c’est plaisant et je veux la même chose, je veux passer à la vitesse supérieure mais…mais sa jambe ? Et …en est-elle vraiment sûre ?

    « Vraiment … ? Et ta jambe ? »

    Je me redresse me mettant cette fois complètement sur le lit, me tenant à elle pour qu’elle reste au dessus de moi pour l’instant puis je m’allonge, glissant mes mains sur ses fesses les lui caressant, glissant mon visage dans son cou tout en embrassant ce dernier puis je lui relève lentement son débardeur avant de finalement l’enlever complètement, ce dernier rejoignant mon t-shirt. Je caresse lentement son dos du bout de mes doigts, lui vole un baiser puis descend ensuite mes lèvres jusqu’au haut de sa poitrine, mordillant lentement sa peau. Oui, j’ai envie d’aller plus loin, j’en ai toujours eu envie avec elle d’ailleurs mais aujourd’hui, on ira jusqu’à quel point ?
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MessageSujet: Re: until the day i die Ҩ dean [+18] until the day i die Ҩ dean [+18] EmptyVen 15 Juin - 21:33


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Bien sûr, je n’ai jamais envisagé quoique ce soit de très sérieux avec Dean. C’est un Winchester, et les Winchester sont des monstres d’inconstance qui passent plus de temps avec les démons qu’avec les humains ces derniers temps. En fait, je suppose que même si les sentiments que je pourrais potentiellement ressentir pour ce chasseur m’y encourageaient, jamais ô grand jamais nous ne tenterions ce genre de relation. L’un comme l’autre ne sommes pas faits pour ça, et naturellement je ne lui reproche rien même si je n’ai jamais vraiment apprécié son comportement d’hommes à femmes. Mais c’est un tombeur, et je suppose que cela fait partie intégrante de son charme. Être l’une d’elles, l’une de ses conquêtes, ne devrait pas me poser tant de problèmes en fait, mais c’est plus fort que moi. J’ai la vague impression que s’il finit par obtenir de moi ce qu’il attend tellement, je ne présenterai plus aucun intérêt à ses yeux, et il recommencera à me voir comme la gamine qu’il a toujours pensé que j’étais. D’ailleurs, j’ai cette sensation qu’il ne me dit pas tout, peut-être tente-t-il de me protéger de quelque chose que j’ignore mais je sais pertinemment qu’il me cache une information des plus importantes, et je ne supporte pas ça. Même si nous ne devons de compte à personne, et encore moins l’un envers l’autre, j’estime qu’en tant que chasseurs, nous ne devrions rien nous cacher de si capital. Et si je n’ai pas encore compris, ça ne saurait tarder, il a dû oublier comme je peux être coriace quand je veux quelque chose.

Malheureusement, je ne songe pas à m’y attarder pour le moment, la situation étant des plus étranges, je tente de me raisonner un instant mais perds vite pieds. Je ne sais pour quelle raison mais je ne maîtrise plus rien, pas comme lorsque les choses vont un peu trop vite, plutôt comme quand on perd totalement la tête et que l’on commence à s’en rendre compte sans pouvoir rien y changer. Perdue dans cette effusion de baisers et de tendresse qui me rendent dingue, je n’arrive même plus à réfléchir et c’est alors que se produit une chose des plus étranges. C’est comme si une autre partie de moi prenait le dessus, et que cet aspect de ma personnalité ne connaissait aucune limite. Je suis bien forcée d’avouer que j’y prends très vite goût et Dean ne s’apercevant de rien, je reprends où nous nous étions arrêtés alors. Je le débarrasse de son t-shirt et j’observe ma récompense, un corps parfaitement dessiné qui m’est entièrement dévoué ce soir. Mes doigts jouent doucement sur ses abdos, et je parsème son torse de baisers tous plus sensuels les uns que les autres, quand je suis interrompue par sa question qui m’arrache un rire. Je jette un œil à ma blessure, et aussi surprenant que cela puisse paraître, je n’esquisse pas la moindre émotion en voyant qu’elle a complètement disparue. Il n’y a plus rien, pas une cicatrice, pas la moindre trace de sang alors que quelques temps auparavant j’avais été mordue par l’une de ces féroces bestioles. Cela aurait dû m’étonner, mais au lieu de me demander la raison de cette soudaine guérison, je décide d’en profiter allègrement. « Dean Winchester.. Plutôt que de t’inquiéter pour moi, ne veux-tu pas pour une fois agir en homme ? » Je le provoque d’un regard, et je sais qu’il relèvera le challenge. Il me veut ici et maintenant, et il ne partira plus avant d’avoir assouvi son désir.

Alors il se redresse, avant de s’allonger complètement et de glisser ses mains de chasseur sous mon débardeur, qu’il envoie valser un peu plus loin. Il prend enfin le contrôle et ce n’est vraiment pas pour me déplaire. J’n’avais pas vraiment imaginé que la soirée prendrait cette tournure, d’autant que cette « guérison » miraculeuse était assez inespérée, mais maintenant que j’ai retrouvé toute mon énergie, j’ai bien l’intention de la dépenser dans ses draps. Ses lèvres viennent caresser ma poitrine, et je bascule la tête en arrière tant il s’y prend bien. Je commence vaguement à comprendre le succès qu’il peut avoir auprès de la gente féminine, et suis finalement bien heureuse d’être l’une d’entre elles pour goûter à ce délicieux moment.

Toujours en soutenant son regard d’une manière des plus défiantes, je me redresse à mon tour et pose mes deux pieds à terre. Lentement, l’une de mes mains se glisse sur mon ventre, l’autre sur ma poitrine, et afin d’attiser son désir pour le rendre littéralement fou, je défais mon jean, bouton après bouton. Dans ses yeux, je peux aisément lire qu’il n’a jamais eu tant envie de moi qu’à l’heure actuelle, et cela me fait afficher un sourire vainqueur. Sans doute que si j’étais consciente de ce que je suis en train de faire, les choses se passeraient bien différemment. Mais en attendant, mon jean va rejoindre le reste de nos affaires tandis que je reviens auprès de lui, maintenant qu’il a tout le loisir de m’admirer, moi, ma peau, mes courbes, et l’absence d’une quelconque blessure qu’il avait de ses yeux vus quelques minutes plus tôt.

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MessageSujet: Re: until the day i die Ҩ dean [+18] until the day i die Ҩ dean [+18] EmptySam 16 Juin - 21:28

    Je pense que je n’aurais jamais le courage de le dire à Jo’, de lui avouer, dire ce que je suis devenu. Je n’ai pas envie de la mettre en danger, je n’ai pas non plus envie qu’elle le prenne mal et que notre relation se détériore, déjà qu’elle est très ambigüe et très particulière, je n’ai pas envie de perdre cette relation exceptionnelle que je n’entretiens qu’avec elle. Je tiens beaucoup à cette femme, on peut penser qu’elle n’est qu’une femme comme les autres à mes yeux mais c’est totalement faux. C’est juste que voilà, être le cavalier de la Mort c’est quand même quelque chose, ce n’est pas comme si j’étais devenu un ange ou je ne sais quoi. La Mort, c’est celle qui est responsable de la disparition de ceux que l’on aime. Elle les prend avec elle et laisse ses faucheuses emmener nos proches dans un monde meilleur. La Mort est craint de quasiment tout le monde, tout le monde en a peur, tout le monde la fuit mais hélas, personne ne le peut, c’est la destinée de tous, Mourir un jour.

    C’est tellement agréable, moi qui rêvait qu’un jour ce moment puisse se dérouler, qu’il prenne vie bah là, je ne m’en plains pas et autant le dire, je suis au paradis. Je ne pouvais rêver mieux vraiment. Je n’ai jamais eu autant envie d’une femme, je n’en ai jamais désiré une autant. Peut-être que, finalement, à force de me faire attendre, de me faire poireauter, ce désir est tellement grand que cela soit plus agréable ? Je frissonne en sentant ses doigts parcourir mes abdos alors que ses lèvres embrassent mon torse. C’est délicieux, c’est bon, j’en redemanderais encore mais je ne veux pas tout presser, plus on patiente, meilleur c’est. Je lui demande, tout de même, par respect, si elle veut vraiment continuer, si elle veut vraiment aller plus loin histoire qu’elle ne le regrette pas ou je ne sais quoi. Je me peux m’empêcher de me mordre la lèvre face à sa remarque, elle ne me le dira pas deux fois, ce n’est pas entrer dans l’oreille d’un sourd. Je lui souris en coin, glissant ma main le long de son dos, embrassant le coin de ses lèvres.

    « Bien, si tels sont vos désirs. »

    Son débardeur me gêne, je ne peux pas non plus observer ses courbes si parfaites, fines puis sa peau, tellement douce, laiteuse, parfaite ! Plus d’une fille pourrait être jalouse d’elle, de son corps car Joanna oui, elle est parfaite, elle n’a aucun défaut si ce n’est d’être têtue mais je ne peux que la comprendre. Très vite je ne tarde pas, glissant mes lèvres en direction de sa poitrine, ne faisant jouer mes dents que sur le haut de cette dernière n’y allant pas plus loin pour l’instant, mes mains par contre elles viennent se glisser sur ses fesses que je caresse généreusement, mes doigts se resserrant lentement autour de ses dernières, faisant en même temps frotter son bassin contre le mien, ne pouvant retenir un gémissement. Tout sa, ne me laisse pas indifférent, je ne peux le cacher de toute manière, et je ne peux de toute façon le cacher trop longtemps, si je l’avais voulu.

    Elle se redresse, je plonge mon regard dans le sien, me redressant sur mes avant bras l’observant, ne pouvant m’empêcher de frissonner face à la vue qu’elle m’offre, rien que de voir ses mains se glisser sur elle, de manière sensuelle et habile…ça me donne encore plus envie. J’ai encore plus envie de déposer mes mains sur son corps, de le découvrir dans les moindres détails et rien que ce spectacle qu’elle m’offre, c’est le summum. Je suis ses faits et gestes n’en loupant pas une mienne, il fait un peu plus chaud d’un coup, mon désir se fait plus grand, je ne peux pas attendre plus longtemps, j’ai tellement envie d’elle. Il ne lui reste que ses sous-vêtements qui m’empêchent de profiter pleinement de la vue mais rien que sa, je vais tout simplement me régaler. Je prends le dessus, quand elle revient auprès de moi n’ayant même pas fait attention au fait qu’elle n’était plus blessée. Ce n’est pas à sa que je pense, plutôt qu’à nous deux, sur ce lit de ma chambre du motel.

    Je me penche descendant mes lèvres le long de son corps, passant de sa poitrine jusqu’à son ventre, glissant lentement mes mains se glissant sur ses cuisses lentement mais je remonte mes lèvres le long de son corps, remontant à sa poitrine, me calant alors entre ses jambes, mon bassin contre le sien ne pouvant m’empêcher de bouger contre elle, mimant l’acte ne pouvant m’en empêcher, ne contrôlant plus trop cette envie. Je me redresse et glisse mes mains dans son dos, lui dégrafant son soutien-gorge à l’aide de deux doigts seulement puis je le lui enlève, ce dernier venant rejoindre le reste de nos affaires sur le sol puis je vais faire jouer mes lèvres plus franchement sur sa poitrine retirant de ma main libre mon jean dans lequel je me sens plus qu’à l’étroit, le virant rapidement, ne pouvant m’empêcher de soupirer d’aise, me sentant …mieux mais toujours quand même un peu à l’étroit cela dit. Je ne m’attarde pas trop sur sa poitrine, disons que ce n’est pas ce qui excite le plus une femme, nous sommes d’accord ! Mais je ne veux pas brusquer les choses alors que je commence à trembler sous ce trop plein de désir. A cet instant là, mon corps ne veut qu’elle.
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MessageSujet: Re: until the day i die Ҩ dean [+18] until the day i die Ҩ dean [+18] EmptySam 16 Juin - 22:52


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La relation que nous entretenons tous les deux a toujours eu le don de me rendre folle. Ou peut-être est-ce lui qui me rend folle, tout simplement. Toutes ces petites piques que nous nous lançons sans arrêt, en nous tournant autour continuellement sans jamais aller plus loin, ces regards en coin quand l’autre ne regarde pas, on dirait deux adolescents qui n’osent pas s’avouer leurs sentiments. A bien y réfléchir, ce n’est pas tout à fait faux, même si dire que l’on éprouve des sentiments l’un pour l’autre est peut-être un peu exagéré. Bien sûr, je dois avouer que Dean représente quelque chose pour moi. J’imagine que s’il le fallait, j’irais jusqu’à donner ma vie pour lui. Sans doute ferait-il la même chose pour moi. C’est pour cette raison notamment que je ne comprends pas qu’il s’évertue à ne pas tout me dire, même s’il pense me protéger comme à son habitude, je suis bien assez grande pour gérer ce qu’il ne me croit pas capable de faire. Ca fait maintenant un petit moment que je chasse en solitaire, de ce fait, j’ai croisé un certain nombre d’horreurs, des vampires, des loups garous, des esprits vengeurs, toutes ces saloperies que j’ai traquées et qui m’ont bien souvent donné du fil à retordre m’ont appris la vie. Personne ne pensait que j’avais les épaules pour faire ce métier, pourtant il s’avère que je suis douée dans ce que je fais.

Nous sommes dingues, littéralement, mais ça nous va tellement bien. La température a monté d’un cran dans cette chambre, je ne pensais pas que c’était encore possible d’ailleurs. Nous avons attendu longtemps avant d’en arriver là, et cela ne rend ce moment que meilleur. Je le tiens à mon entière disposition et Dieu sait que j’apprécie d’opérer un tel contrôle sur l’un des Winchester, qui m’observe en se mordant doucement la lèvre. Le sourire qu’il affiche me pousse à continuer, il en a envie, je ne saurais dire depuis combien de temps mais savoir qu’enfin il va assouvir son désir semble le combler de joie. Cela faisait bien longtemps que je ne l’avais vu si heureux, ce qui paraît compréhensible vu notre quotidien.

Dean me débarrasse de mon t-shirt et profite de la vue sans se gêner, d’ailleurs, il n’a jamais été très discret pour me reluquer. Non que ça me déplaise bien sûr. Il ne se rend peut-être pas compte de l’effet qu’il me fait ce soir, qu’il m’a toujours fait d’ailleurs. Combien de fois ai-je eu une envie irrépressible de le plaquer contre un mur et de l’embrasser avec passion ? Je n’ai cependant jamais eu le cran d’aller jusqu’au bout, peut-être pas peur d’être rejetée. Aujourd’hui c’est différent, je n’ai aucune crainte, en fait, je suis même vraiment confiante quant à mes capacités à lui faire plaisir. Et tandis que je retire mon jean dans un élan de sensualité, il me le confirme d’un regard envieux.

Je viens m’installer sur le lit de nouveau, et il prend enfin le dessus. Le Dean que je voulais voir se réveille enfin, il a compris que je n’étais plus une enfant et que je voulais être traitée comme la femme que je suis devenue. Il parsème mon corps de baisers, je profite pleinement du moment en sentant sa peau nue contre la mienne. C’est un véritable plaisir, je n’aurai jamais cru tant apprécier et pourtant.. Ses mains glissent sur mon corps en ébullition, les miennes vont caresser ses fesses et je décide de passer à l’étape supérieure, alors qu’il s’installe entre mes cuisses et mime quelques coups de reins qui me font gémir malgré moi, je viens visiter son entre-jambe de mes doigts habiles. Je ne peux m’empêcher d’esquisser un large sourire en constatant que moi aussi, je peux lui faire de l’effet.. Enfin, il me libère de mon soutien-gorge qu’il envoie rejoindre le reste de nos affaires, de même que son jean. Je suis impressionnée par tant de dextérité, cela dit sa grande expérience doit lui être utile dans ces circonstances. Je ne supporte plus l’attente, et bien que cela soit tout à son honneur de vouloir ainsi prendre son temps, je décide d’accélérer les choses. J’ai un besoin cruel de le sentir contre moi, un besoin vital et des plus douloureux. Alors je l’attire à moi et entreprends de retirer son boxer, et nous échangeons un baiser enflammé. Je suis devenue une autre et cela semble lui plaire, tant mieux. Mes mains dans ses cheveux, ma respiration se fait plus saccadée et je n’attends maintenant plus qu’une chose. Dean, fais de moi l’une de tes nombreuses conquêtes, tu ne le regretteras pas..
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MessageSujet: Re: until the day i die Ҩ dean [+18] until the day i die Ҩ dean [+18] EmptyDim 17 Juin - 0:00

    J’aimerais qu’elle sache qu’elle est plus qu’une gamine à mes yeux, plus qu’une petite sœur. J’ai envie qu’elle sache la vérité, la vérité sur ce que je suis devenue, la vérité sur ma nature. J’aimerais qu’elle sache que je donnerais ma vie pour elle. J’aimerais qu’elle sache tout simplement que malgré que je sois la Mort, je suis resté le même. Je sais que tout lui avouer engendrerait bien des problèmes, pas que mais je veux la protéger elle, sa mère, Ash’ …ou même moi. J’essaye de protéger le maximum de monde mais je sais que je ne peux pas protéger et sauver toute la planète, tous mes proches c’est tout bonnement pas possible, il faudrait qu’il s’y mettent, tous, qu’ils m’aident et que l’on se serre les coudes, qu’aucun ne baisse les bras même si Dieu seul sait combien c’est difficile de rester souder, dix au départ, et au final il n’en restera certainement plus qu’un. Chez nous, cela n’arrivera pas. Nous sommes forts, liés, battants, tous autant que nous sommes.

    Je ne me suis jamais senti aussi bien depuis fort longtemps. J’avais oublié ce qui c’était la vrai définition d’aller bien. Oui. A cet instant là, je me sens particulièrement mieux, je suis dans un autre monde, dans ma bulle, juste elle et moi et je ne demande rien d’autre, à cet instant. Au diable, Lucifer, Au diable les appels de Sam, Au diable tout le monde maintenant, ce n’est rien d’autre que Jo’ et moi. Elle sait me donner envie, elle sait ce qui me plaît mais surtout elle sait s’y faire. Depuis le temps dont j’attendais que cet instant se déroule. J’ai toujours eu envie d’elle, cette femme à fort caractère me plait. Je ne peux m’empêcher de pousser quelques petits gémissements en sentant sa main s’activer sur mon entre-jambe, je serre légèrement les dents, c’est bon. Je ne peux pas cacher mon plaisir, sa non, c’est trop dur et puis même je ne peux pas le cacher. Je finis par virer le dernier bout de tissu qui me gênait, elle également et me voilà, libérer. Je scelle bien vite nos lèvres, l’embrassant langoureusement avec une pointe de passion, mais je quitte ses lèvres avant de nous couvrir des draps, sait-on jamais si Sammy ou quelqu’un d’autre viendrait à débarquer, puis je dépose mes deux avant bras et de part et d’autres de sa tête avant de me mettre à frotter mon entre jambe à son intimité sans pour autant venir en elle, préférant la faire languir –moi aussi par la même occasion- l’entendre gémir.

    J’ai tellement envie de la demoiselle, mon corps brûlant contre le sien ne demandant que moi. Cela me fait bizarre de me dire que pendant quelques fractions de secondes, de minutes même voir plus, Jo’ sera totalement sous mon emprise, à moi et à personne d’autres, comme j’ai toujours eu envie, comme je l’ai toujours souhaité. Je tends le bras vers le chevet, l’ouvrant avant de sortir de quoi nous protéger puis je l’ouvre avec les dents avant de virer l’emballage puis je l’enfile avant de revenir à ma place mais cette fois je me glisse en elle, frissonnant, me sentant …déjà mieux. Je recolle mon corps contre le sien, déposant une multitude de baiser dans le creux de son cou, remontant à son oreille, le souffle haletant montrant mon excitation. J’entame alors une série de vas et viens lents mais tout en cherchant en allant le plus loin possible en elle, revenant alors nicher mon visage dans le creux de son cou, fermant mes yeux prenant mon pied, comme jamais je ne l’ai encore pris jusqu’à aujourd’hui. Le fait de désirer autant une personne, le fait de la vouloir et de mettre du temps à l’avoir cela rend les choses encore meilleur, cela donne plus envie. Je lui mordille et suçote la peau de son cou en lui laissant alors ma marque, un beau suçon histoire qu’elle s’en souvienne de cette nuit là même si cela ne met pas longtemps à partir. J’accélère mes vas et viens, nos deux bassins s’entrechoquant un peu plus franchement dans un bruit plus qu’érotique. Je me redresse, l’entrainant avec moi, une main dans son dos, l’autre sous ses fesses et je m’assois, la faisant asseoir sur moi, tout en restant en elle et je la laisse bouger comme bon lui semble, serrant les dents, mes doigts dans ses cheveux blonds, resserrant ces derniers entre mes doigts tant le plaisir est intense.

    « Hmm Jo’ … »

    Je ne peux m’empêcher de gémir, je me crispe même légèrement, la collant un peu plus à moi, à bout de souffle me sentant déjà proche de l’orgasme. C’est que cette femme me rend complètement dingue …dingue de son corps …dingue d’elle. Elle me fait perde tous mes moyens, elle me fait perdre la tête. Je bouge également moi aussi mon bassin, mon autre main sur sa cuisse, sa poitrine contre mon torse. Je ne peux plus me retenir plus longtemps tant le plaisir est présent. Je pousse un gémissement à la limite du cri, grimaçant de plaisir, la faisant « sautiller » sur ma virilité plus sèchement que mes vas et viens précédents. Elle m’a fait découvrir, quelque chose dont j’ignorais l’existence. Je n’ai jamais dis que je ne prenais pas mon pieds avec mes anciennes conquêtes mais là, c’était intense et passionné. Jo’, elle est différente des autres, Jo’ n’est pas comme toutes ses femmes. Elle est unique.
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MessageSujet: Re: until the day i die Ҩ dean [+18] until the day i die Ҩ dean [+18] EmptyDim 17 Juin - 16:49


“ Dean Winchester & Joanna B. Harvelle „
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C’est un bonheur intense qui s’empare de moi. Nous nous sommes enfermés dans notre bulle, plus rien ne peut nous atteindre, plus rien ne compte si ce n’est notre propre plaisir. Oui, c’est terriblement égoïste quand on songe à tous ces gens là-dehors qui souffrent de cette guerre dont nous sommes les soldats. Et peut-être que oui, nous sommes égoïstes. Mais ne le méritons-nous pas ? Après tous ces sacrifices, toutes ces blessures, tous ces traumatismes ?! Nous nous efforçons de sauver le monde et personne n’est là pour nous en remercier. Et je ne saurais dire combien il m’est agréable d’enfin laisser la chasse de côté, il n’y a que Dean et moi, deux jeunes gens dont la vie est un peu particulière mais qui malgré ça ne peuvent s’empêcher de partager un moment si délicieux. Qu’importe les monstres qui nous attendent avec impatience afin de nous arracher les yeux, qu’importe Lucifer qui n’aura de cesse de nous traquer un par un, qu’importe l’Apocalypse elle-même, je veux juste rester dans ses bras, tout contre lui, pour une éternité. Cela paraît bien niais aujourd’hui mais un peu de douceur dans notre quotidien ne nous fait guère de mal, même si je crains d’y prendre goût un peu trop vite.

Dans une infinie délicatesse, il retire mon dernier vêtement, tandis que je retire le sien et je suis alors entièrement à lui, dévouée, enflammée par un désir qui ne tardera pas à me consumer. Il me possède entièrement mais je ne suis pas sûre qu’il en ait vraiment conscience, se rend-il compte que d’une caresse, d’un baiser, d’un souffle, il a le pouvoir de me rendre folle ? J’ai tant de mal à croire que nous en soyons arrivés là.. Et pourtant.. Dean s’amuse à me faire languir, et je grogne gentiment car je ne supporte pas cette proximité qu’il instaure entre nous sans pour autant me satisfaire pleinement. Il semble prendre un malin plaisir à jouer avec mes nerfs, à m’entendre gémir son prénom le suppliant d’aller plus loin. Oui, je lui suis soumise et n’apprécie guère la situation mais je sais qu’il finira par craquer à son tour, je lis dans ses yeux qu’il me veut et me désire ardemment, au fond, la torture qu’il m’inflige en est une pour lui aussi. Enfin, il tend le bras pour attraper de quoi nous protéger, et reprend sa place en s’insinuant doucement en moi, accompagné par un long soupir d’aise. Mes ongles vont triturer son dos, mes yeux se ferment pour profiter pleinement de ce que nous attendions depuis si longtemps. Il embrasse mon cou, mon oreille, et son souffle se mêle au mien dans une danse effrénée. Soudain, je comprends qu’il joue avec ma peau et que j’en garderai une trace bien visible, ce qui, étonnamment, ne me déplaît pas. J’ai comme l’impression de lui appartenir, et il est sans doute le premier que je n’arrête pas parce que cela ne me dérange en aucune façon. Le rythme s’accélère, la température ne cesse de grimper et il m’entraîne avec lui dans une position des plus agréables, où je prends entièrement le contrôle de la situation. Il est sous mon emprise et j’aime exercer un tel pouvoir sur lui. C’est à mon tour d’aller déposer mes lèvres dans son cou que je mordille gentiment, et j’entame alors de lents mouvements d’abord, puis plus rapides. Ses mains s’agrippent à mes cheveux, et la façon qu’il a de s’y accrocher m’excite au plus haut point. Le contact de sa peau chaude contre la mienne me fait terriblement frissonner, et je suis surprise d’entendre mon prénom de ses lèvres, cela m’arrache un large sourire. Je ne peux plus m’empêcher de gémir, j’imagine que nos voisins n’apprécieront pas la nuit mais je prends tant de plaisir qu’il m’est littéralement impossible de le cacher. Très vite, il me fait atteindre l’orgasme comme personne ne l’aura fait auparavant, et dans un ultime soupir, j’enfouis mon visage dans son cou. Je manque de m’effondrer sur le lit mais il me tient fermement, d’ailleurs, j’aime cette manière qu’il a de ne pas vouloir me lâcher. Finalement, nous nous allongeons tous deux et je me pose confortablement contre son épaule, alors que ma main va jouer sur son torse.
Je reste silencieuse un long moment, car de toute façon, qu’y a-t-il à ajouter ? Les longues déclarations d’amour n’ont jamais vraiment été de mise avec nous, au contraire, nous avons pris cette mauvaise mais délicieuse habitude de nous lancer des piques continuellement. Là, dans ses bras, je n’en éprouve aucune envie. Je me redresse, j’attrape le drap pour le remettre correctement et couvrir mon corps nu, pour ensuite prendre ma bière sagement posée sur la table de chevet. J’en bois une longue gorgée avant de la tendre à Dean d’un sourire malicieux. C’est une soirée véritablement magique, même si elle a plutôt mal commencé. Ma jambe a miraculeusement guéri, et Dean me serre contre lui après un intense moment de plaisir. J’imagine que j’n’aurais pu rêver mieux.

Mais naturellement, tout ne se passe jamais bien avec nous. Brusquement, ma tête se met à tourner, cela me brûle de l’intérieur, je ne suis même plus capable d’ouvrir les yeux tant la lumière de la chambre m’éblouit. Mes doigts agrippent violemment la couverture et je perds soudain connaissance, sans que je puisse comprendre pourquoi. Quand je rouvre les yeux, quelques secondes plus tard seulement, je ne reconnais rien. Je ne comprends pas où je suis ni ce que j’y fais, mais bientôt, mon regard se pose sur Dean qui m’observe sans comprendre. Il ne me faut pas longtemps pour voir qu’il est entièrement nu, et qu’il en est de même pour moi. « Dean ?! »
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MessageSujet: Re: until the day i die Ҩ dean [+18] until the day i die Ҩ dean [+18] EmptyMer 20 Juin - 14:29

    C’était tellement intense, c’était tellement agréable que …oui non, je ne l’oublierais pas, jamais. Moi qui attendait ce moment depuis si longtemps, et je suis quasiment sûr que je ne suis pas le seul, loin de là. Je ne vais pas dire « voilà, une de plus » mais plutôt « voilà, je l’ai eue, enfin. » mais pas dans le sens je l’ai dans mon tableau de chasse c’est juste que …cette fille, je ne sais pas, il y a un truc. Je ne la considèrerais jamais comme les autres femmes non, elle n’est pas juste une femme comme ça, que j’ai eu du mal à me faire puis je vais larguer comme ça, sans raison, comme une vieille chaussette, ou alors comme une capote après utilisation. Je retire d’ailleurs cette dernière, faisant un nœud avant de l’envoyer dans la poubelle et de lâcher un long soupire, m’allongeant sur le lit à côté d’elle, glissant un bras autour d’elle caressant lentement ses cheveux quand elle dépose sa tête sur mon épaule, ça fait du bien, je suis épuisé. Le silence c’est ce qu’il y a de mieux, et il n’est pas lourd ni pesant au contraire, il est agréable. Nous sommes comme ça, et puis pas besoin de se parler ou de dire quoique ce soit de toute façon car, disons qu’un silence en dit long. Je la laisse bouger, je n’ai pas du tout envie de me redresser ou autre, j’ai la flemme là puis je redresse ma jambe. Je suis bien là.

    Je prends ensuite sa bière la remerciant avant de boire quelques gorgées, que demander de plus ? Franchement ? Rien. J’ai tout ce qu’il me faut, une bière, Jo’, et c’est tout. Bien sûr, il faut bien qu’il y ait toujours un élément perturbateur, nous ne pouvons pas rester éternellement en paix, c’est tout simplement trop beau pour être vrai sinon. Je fronce les sourcils quand elle s’agite et la voit tourner de l’œil. Oh bordel, je me demande bien ce qui lui arrive, d’un coup. Je ne peux m’empêcher de paniquer prenant d’abord son pouls avant de lâcher un long soupire, c’est bien ma veine, toutes les filles finissent par avoir quelque chose quand elles sont avec moi, suis-je maudit ? Pourtant, je n’ai pas utilisé mes pouvoirs ni rien, ou alors c’est sa blessure qui lui fait mal ? Zut ! J’ai oublié ce détail. J’espère que je ne lui ai pas trop fait de mal mais elle se réveille, je n’ai pas le temps d’aller vérifier puis je n’ai pas envie qu’elle me prenne pour un pervers parce que j’observe sa jambe hein, je ne suis pas n’importe qui. Elle a l’air plutôt surprise de me voir ou même, d’être ici. Alors là, euh ? Je ne comprends pas.

    « Tu t’attendais à Godzilla ? »

    Je ne peux m’empêcher de secouer la tête, elle m’étonnera toujours cette nana. J’attrape rapidement mon boxer avant de me lever puis je file aller me prendre une bière, pas que je carbure qu’à sa …finalement si. Chacun son truc, certains c’est les clopes, d’autres le café bah moi, c’est l’alcool. Je reviens ensuite à elle.

    « J’vais à la douche, après je vais regarder ta blessure, elle ne te fait pas mal, j’espère ? Parce que vu comment t’es tombé en syncope. »

    Je file dans la salle de bain avec la bière à la main avant de refermer la porte derrière moi, ne me doutant absolument de rien. Je dépose la bière sur le sol à un endroit où je ne vais pas shooter dedans, ce serait dommage hein. Je file prendre une douche rapide n’en mettant pas pour longtemps mais je sens qu’un truc tourne pas rond. Depuis que j’ai cette putain de chevalière, je me sens toujours tout drôle quand un truc ne tourne pas rond. Je quitte rapidement la douche, m’essuyant puis enfilant à nouveau mon boxer et je prends ma bière avant de sortir et de chercher mon t-shirt pour l’enfiler.

    « Jo’ ? Ca va ? »
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MessageSujet: Re: until the day i die Ҩ dean [+18] until the day i die Ҩ dean [+18] EmptyMer 20 Juin - 16:57


“ Dean Winchester & Joanna B. Harvelle „
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Quand j’ouvre les yeux, je suis éblouie par la lumière blafarde d’une chambre que je ne reconnais pas, mais je devine aisément au papier peint douteux et à la moquette pas franchement propre que je suis dans un motel, que je ne connais pas encore cependant. J’ai un mal de tête terrible, pas du genre gueule de bois, plutôt du genre j’ai été assommée par un trente-deux tonnes. Et enfin, mon regard se pose sur lui, lui qui m’observe, l’air inquiet, lui qui est entièrement nu, dans le même lit que moi. Alors je me redresse subitement, et tente de comprendre. Je n’ai aucun souvenir de cette nuit, ni même de la soirée d’ailleurs. J’ai comme l’impression d’avoir dormi pendant des heures, mais force est de constater que je n’ai pas vraiment dormi, évidemment. Je détaille la pièce en cherchant quoique ce soit qui pourrait me mettre sur la voie, mais n’aperçois que les clés de l’Impala et quelques bouteilles de bière traînant sur la table de chevet. Nos vêtements respectifs jonchent le sol et je ne peux m’empêcher d’en tirer les conclusions qui s’imposent. Dean et moi.. Comment cela a-t-il pu se produire ?! Il m’a toujours considérée comme sa petite sœur, et j’n’ai jamais voulu faire partie de son imposant tableau de chasse. Aurai-je fini par céder ? L’alcool peut-être ? Non, impossible, les cadavres de bouteilles de toute la chambre n’auraient pas suffi à me monter autant à la tête. Je soupire, enfouis mon visage dans mes mains le temps de réfléchir, même la mauvaise blague de Dean à propos de Godzilla ne me fait guère sourire.

Il remet son boxer, et j’ai alors tout le loisir de me rincer l’œil. Même si la situation est des plus étranges, je dois avouer que de passer la nuit avec lui ne m’aurait pas déplu, mon seul regret étant de n’en avoir gardé aucun souvenir. Il file sous la douche, après m’avoir parlé d’une blessure dont je ne me rappelle pas non plus, tandis que je m’évertue à récupérer mes affaires, les joues rougies de me rendre compte de ce qui a pu se passer entre nous. J’enfile mes sous-vêtements, et vais chercher une bière que je descends cul sec. Rien de tel que l’alcool pour faire face à un problème de ce genre. De nouveau installée sur le lit, je repense à la blessure à laquelle il a fait allusion mais ne constate absolument pas la moindre égratignure sur mon corps. J’hausse un sourcil interrogateur et décide d’attendre qu’il sorte de la salle de bain pour obtenir plus d’explications.

« Dean.. Qu’est-ce que.. Qu’est-ce qui s’est passé ? J’me rappelle de rien, la dernière chose dont j’me souvienne c’est.. Oui, j’me rappelle, le rugaru m’a mordue, et j’l’ai tué mais.. Mais j’étais sur le point d’mourir, y avait des flammes partout, tout autour.. Je peux pas être en vie, c’est juste impossible. »

Pour le moment, je tente d’éclaircir ces quelques points, bien qu’étrangement ce ne soit pas ceux qui me paraissent le plus important. Je suis en vie, ce qui en soit est une bonne chose, mais comment ? Je me souviens de la scène, la chaleur qu’il faisait, et la douleur que j’ai ressentie, ma jambe déchiquetée par les dents acérées du tueur.. Inquiète, je jette un œil à cette fameuse blessure, et comprends que quelque chose ne va pas. Ma jambe est guérie et ne montre aucune cicatrice. Bien sûr, je l’avais déjà remarqué un peu plus tôt, mais ça ne m’avait pas étonnée, ne me rappelant pas du combat qui avait eu lieu. Je lève les yeux vers Dean, cherchant un semblant de réponse dans son regard, mais il a l’air presque aussi perdu que moi. J’n’ai jamais été franchement peureuse, Dean pourrait même dire combien je suis téméraire. Mais là, là oui, je commence à angoisser quelque peu.

« Mais qu’est-ce qui m’arrive ? » dis-je dans un murmure, les larmes embuant mes yeux.

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MessageSujet: Re: until the day i die Ҩ dean [+18] until the day i die Ҩ dean [+18] EmptyVen 22 Juin - 19:36

    Bon, vu la tête qu’elle tire, cela m’étonnerait qu’elle soit pour une humour party, certes c’est compréhensible enfin, d’un côté non je ne la comprends pas, je ne suis pas à sa place mais cela m’inquiète tout de même car si elle ne s’en souvient plus …c’est que forcément, il y a quelque chose qui ne tourne pas rond, mais, quoi ? Aha, là est la question ! Pourtant, la bière c’est l’alcool pour les puceaux et puis nous n’en avons pas bu énormément, beaucoup même s’il y a quelques cadavres par-ci par-là alors non, ce n’est pas sa le problème. Se serait-elle prit un coup sur la tête, pour avoir une mémoire de poisson rouge ? Disons que dans mon domaine, j’ai l’habitude de ne pas trouver d’explication à ses phénomènes étranges, ce qui me frustre quelque fois, ce qui me dérange mais bon, c’est ainsi que voulez-vous.

    Je finis de prendre ma douche mais quelque chose ne tourne pas rond pour moi, étant un être surnaturel, je peux ressentir plus de choses qu’un humain, autant que les animaux qui ressentent qu’un truc ne tourne pas rond. Je ne sais pas, automatiquement j’ai demandé si ça allait, mais je sais que non. Elle me pose des questions, me demande ce qui s’est passé, je ne vais pas avoir le choix, je vais devoir certainement lui dire. Je lâche un profond soupire, je ne vais pas pouvoir tout lui cacher trop longtemps de toute façon.

    « Tu t’es faite attaquée, je suis venu te sauver car …je chassais aussi, dans le coin histoire de me mettre quelque chose sous la dent. Je t’ai sauvé, c’est tout. Heureusement que je suis arrivé à temps avant que les flammes ne nous encerclent. Si, c’est possible d’être encore en vie, tu dis sa à cause de ta blessure ?

    Ce n’est pas que j’ai envie de lui cacher, en fait, si mais disons …disons que je n’ai pas envie de l’inquiéter plus que sa, de lui mettre un autre problème sur le dos et qu’elle se fasse du soucis en plus. Je n’ai pas envie de l’exposer au danger, je n’ai pas envie qu’elle le sache c’est tout. Je pense qu’il vaut mieux pour moi, pour elle, pour nous…pour nous tous. J’ai également peur de sa réaction, c’est vrai c’est débile car d’habitude je n’aurais pas fait sa mais c’est comme ça, c’est ainsi. Je viens ensuite pour inspecter sa jambe du moins, je n’aperçois plus rien …rien du tout alors que je n’ai rien fais, je n’ai pas usé de mes pouvoirs ni rien de ce genre, étrange n’est-ce pas ? Je lâche un long soupire, ne comprenant pas vraiment, j’ai peur …qu’il l’a transformé ? Je ne sais pas comment cela pourrait être possible disons, mais peut-être un virus, ou une nouvelle race ? Je n’en sais rien, absolument rien et je ne peux pas le cacher, mais ça me fait peur. Je relève les yeux vers elle, ressentant son angoisse, le lisant dans ses yeux rien que part ses larmes naissantes. Je ne souris pas, non, j’essaye de rester impassible mais disons que cela est difficile pour moi. Je baisse ensuite un peu mes yeux avant de me redresser et hausse les épaules.

    « Je n’en ai aucune idée … »

    Pour le coup je ne sais pas quoi faire, ni comment m’y prendre. Attendre ? Attendre pour quoi ? Pour que, si c’est un virus, il se répande et la transforme ? Non, je n’ai pas envie que Jo’ se transforme en un horrible monstre que je vais devoir tuer, envers et contre tout, à contre cœur et fort malheureusement. Je glisse lentement ma main sur sa nuque avant de déposer mes lèvres lentement contre son front, l’embrassant, fermant mes yeux avant de me détacher et de l’observer.

    « Je …je trouverais un moyen. »

    Et, pourquoi ne pas voir Balthazar ? Pestilence, peut-être qu’il y peut quelque chose ? Peut-être qu’il peut la soigner ? Certes, mais cela paraît trop facile à mon goût, beaucoup trop étrange. Je me redresse, finissant pour le coup la bière que j’avais, d’une traite avant de lâcher un long soupire et de me tourner face à elle.

    « Tu te sens comment exactement ? »
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MessageSujet: Re: until the day i die Ҩ dean [+18] until the day i die Ҩ dean [+18] EmptyDim 24 Juin - 20:17


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Mes yeux me brûlent de trop observer la situation des plus étranges. Je me sens perdue et mal à l’aise, sans doute le manque de vêtements est-il une des raisons de cette gêne dont je ne peux me débarrasser. Je n’arrive pas à comprendre comment une simple chasse a-t-elle pu tourner si mal, j’étais simplement partie traquer un rugaru, qui bien que n’étant pas une créature ordinaire et banale n’aurait jamais dû me blesser tant ! Ma soudaine amnésie et l’attaque d’il y a quelques heures sont forcément liées même si je ne parviens pas encore à établir une quelconque connexion. Je cherche désespérément à croiser le regard de Dean, mais cela ne m’apporte aucun réconfort car il semble perdu lui aussi et n’a aucune explication logique à me fournir. Bien sûr, je suis plutôt habituée à rencontrer des choses étonnantes et ce genre d’évènement ne devrait pas me perturber, mais il s’agit de moi, je n’arrive pas à me souvenir de cette nuit qui pourtant a l’air d’avoir été rudement mouvementée. La chambre ressemble à s’y méprendre à un champ de bataille, nos vêtements jonchent le sol partout, les draps sont défaits.. Je n’ose même pas me regarder dans un miroir, de peur de remarquer le rouge qui me monte alors aux joues et mes cheveux décoiffés.

Dean m’explique alors sa version des faits et je reste abasourdie par ses propos. Même si ma soirée s’est littéralement envolée dans un trou noir, je jurerai pourtant avoir vu que les flammes m’encerclaient avant de sombrer dans l’inconscience. D’ailleurs, je ne suis pas vraiment sûre de m’être évanouie, mais je dois bien avouer qu’il n’y a pas d’autre explication à la rapidité dont le chasseur a fait preuve pour me ramener à la voiture. Selon lui, il est arrivé juste à temps et je décide de le croire pour le moment.

« Non je.. J’aurai juré que j’n’avais plus aucune chance de m’en sortir quand j’ai perdu connaissance. J’pensais avoir vu les flammes, partout.. » lui dis-je d’une voix blanche. Je soupire un moment, relève le drap pour observer la fameuse blessure dont je me plaignais encore deux heures auparavant. Aussitôt, je manque de défaillir. Ma jambe ne souffre d’aucune cicatrice, pas la moindre trace de l’incident. Je palpe doucement l’endroit où j’ai été mordue mais ne ressens rien, tout semble aller parfaitement bien, mais ça ne peut pas être une bonne nouvelle. Un rugaru ne transforme pas sa victime puisque cela se transmet par les gênes, mais je commence à me demander s’il s’agissait bien de ça. Etait-ce une autre créature ? Si c’est le cas, je n’ai encore rien vu de tel. Si c’était bien un rugaru, peut-être m’a-t-il transmis une sorte de virus démoniaque comme le virus Croatoan. Je frissonne à cette sombre idée, vais-je devenir un monstre ? Dean sera-t-il obligé de me tuer de sang froid ? Si cela arrive, il le fera, j’en suis persuadée. Il a un sens des priorités exemplaires et sait faire les sacrifices qu’il faut lorsque cela devient nécessaire.
Il s’approche de moi et méfiante, je me raidis un peu. Ne sachant pas exactement ce qui a pu se passer entre nous ce soir, même si je m’en fais une vague idée, j’aime autant ne pas trop m’avancer et le laisser me rassurer un peu. Il dépose une main dans ma nuque et embrasse mon front, ce contact avec lui me fait beaucoup de bien. Je n’arrive pas à réaliser que j’ai pu coucher ainsi avec lui, sans être sous l’emprise de l’alcool et sans même en être consciente. Je me déteste d’avoir commis une telle erreur, maintenant, je sais qu’il ne me considèrera plus que comme une fille qu’il a réussi à avoir. Encore une. Et pourtant malgré moi, je ne peux m’empêcher d’imaginer ses lèvres se mêler aux miennes et je suis alors éprise d’une chaleur inexplicable. C’est donc réellement arrivé.. Je remets la couverture jusque ma poitrine et ressers mes jambes contre celle-ci en baissant les yeux lorsqu’il me demande comment je me sens, n’osant d’abord pas lui avouer.

« Comment j’me sens ? » Je marque une pause, relève les yeux vers lui. « Dean, je suis nue, dans ton lit, je n’me souviens de rien. J’ai été mordue par une foutue bestiole et j’en n’ai gardé aucune trace. Comment veux-tu que j’me sente ? » J’ai été un peu agressive et je regrette immédiatement mes paroles, il n’y est pour rien vraiment, bien que je sois surprise qu’il ait ainsi « profité » de la situation. C’était involontaire certes, mais au final, le résultat est le même. Je soupire doucement et reprend. « Désolée.. J’suis juste.. Est-ce qu’on a vraiment.. » Je n’arrive même pas à terminer ma phrase tellement j’ai honte et je me sens conne, mais il est bien trop tard pour regretter quoique ce soit.


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MessageSujet: Re: until the day i die Ҩ dean [+18] until the day i die Ҩ dean [+18] EmptyMer 27 Juin - 12:38

    J’ai l’impression d’être dans une impasse, je ne sais pas quoi faire, je suis perdu. Je ne me suis jamais retrouver devant ce genre de situation puis en plus de cela, sa concerne Jo’. Je lâche un long soupire, on trouvera de toute façon une solution, on trouvera de toute évidence comment la soigner ou trouver une explication à ce qui se passe, pourvu qu’elle ne va pas finir comme lui, pourvu qu’il ne lui a pas transmit son « virus » et l’a transformée en rugaru. Je fuis son regard, pour le coup je me sens trop faible, tellement faible. Je me sens aussi égaré, ça me fait tellement bizarre, ça me fait aussi tellement de mal, d’être impuissant pour le coup je ne montre pas combien je suis faible. Elle n’a pas l’air de comprendre, je préfère alors lui rafraîchir la mémoire en lui racontant, sans pour autant évoquer comment j’ai fais pour la sauver, elle n’a pas besoin de le savoir du moins, si elle veut le savoir elle n’aura qu’à me demander. Elle insiste pourtant, je me mords la lèvre inférieur à deux doigts de lui dire, de lui avouer mais encore une fois, je ne dois pas, je n’ai pas le droit. Pour la peine, je ne préfère pas lui répondre, si elle insiste vraiment, peut-être que j’essayerai de détourner tout sa.

    J’observe Jo’, en silence, cherchant une explication mais c’est tellement flou. Finalement, cela devait êtreu ne autre créature oui, ou alors nous ignorons des choses encore sur les rugarus car oui, on en apprend tous les jours dans ce « métier » et parfois, ce n’est pas de bonnes nouvelles malheureusement. J’essaye de faire comme je peux, de la rassurer comme je peux cependant je sais que ce baiser, cette petite marque d’affection ne va pas changer grand-chose mais cela prouve tout de même, que je suis là pour elle, envers et contre tout. Je me détache puis lui demande comment elle se sent, je ne sais pas, qu’elle me décrive absolument tout, si elle sent que quelque chose à changer mais vu comment limite elle m’agresse, je pense pas qu’elle ait compris le sens de ma question. Je hoche faiblement la tête, soupirant. Oui, je sais qu’elle se sent mal, j’ai cru l’avoir remarqué aussi, je ne suis pas un abruti hein, ce n’est pas parce que je ne montre pas aussi facilement mes sentiments que forcément je ne peux comprendre ce qu’elle ressent. Elle reprend la parole puis je me redresse.

    « Oui, on l’a fait. »

    Dis-je sans passer par quatre chemins, j’aurais pu être un peu plus direct mais déjà qu’elle n’est pas non plus en état de supporter plus ni que je l’agresse, de toute façon, je n’ai pas de raisons enfin, peut-être si mais là n’est pas le sujet. Je passe ma langue sur mes lèvres ne supportant plus ce tic puis je vais ensuite m’installer face à l’ordinateur, essayant de chercher une solution mais c’est sûr, qu’internet ne va pas me parler du premier coup, sa non. Je soupire avant de passer mes doigts dans mes cheveux, je téléphone ensuite à Bobby pour lui demander de faire des recherches pour moi et de me rappeler au plus vite s’il trouve quelque chose puis je relève les yeux vers Jo’.

    « Pour le moment, on ne peut qu’attendre …Je vais appeler ta mère. »

    Quitte à me faire engueuler, tant pis. Je téléphone à sa mère qui décrocha rapidement. Je lui dis que j’ai retrouvé Jo’ mais vu l’heure mieux vaut ne pas sortir car c’est dangereux avec toutes les créatures qui sortent, et elles ne sont pas toutes seules. Elle s’énerve quelque peu mais rien de bien méchant on on raccroche. Je lâche un petit soupire, soulagé avant de déposer le téléphone sur la table. J’ai faim…

    « On va manger un bout ? C’est moi qui invite. »

    Je lui adresse un petit sourire histoire de détendre tout sa, je n’aime pas les atmosphères tendues, très peu pour moi. Je tourne ensuite les talons puis je vais m’habiller convenablement, prenant de l’argent puis les clefs de l’impala attendant que mademoiselle se prépare. Ce que je ne comprends pas, c’est le fait qu’elle réagisse bizarrement vis-à-vis de notre relation, surtout qu’elle n’était pas vierge, et que, je pense, qu’elle en avait autant envie que moi, alors, où est le problème ? Mais les femmes sont compliquées …

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MessageSujet: Re: until the day i die Ҩ dean [+18] until the day i die Ҩ dean [+18] EmptyMer 4 Juil - 22:28


“ Dean Winchester & Joanna B. Harvelle „
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Je vois bien que Dean se trouve déstabilisé par ma violente réaction mais je ne peux m’empêcher de paniquer face à une situation des plus embarrassantes. Ma tête tourne encore et encore, j’ai même du mal à garder les yeux ouverts tant la lumière blafarde de la chambre m’éblouit. J’imagine que j’ai dû attraper une maladie qui nous est encore inconnue à nous, chasseurs. Naturellement, la question prioritaire étant de trouver un moyen pour me sortir de cette impasse et me guérir pour éviter d’avoir à me coller une balle dans le cœur, je tente de faire abstraction du contexte. Et je m’en sors plutôt bien en fait, je suis littéralement obnubilée par cette soudaine disparition de la blessure qui entamait ma jambe quelques heures plus tôt. Bien consciente qu’il ne s’agit pas là d’un quelconque divin miracle puisque vraisemblablement Dieu nous a oubliés depuis longtemps, je suis bien forcée de m’en inquiéter. Et puis je ne me souviens de rien, comme si j’avais dormi tout ce temps et pourtant, il faut bien croire que j’étais éveillée, et en forme à en croire l’état du lit. L’air angoissé du chasseur n’a rien pour me rassurer, et je sais qu’il aimerait faire quelque chose mais la vérité c’est que lui comme moi sommes parfaitement impuissants. Et je vois bien qu’il ne supporte pas de me voir dans un état pareil, il m’a toujours considérée comme sa petite sœur et j’imagine aisément qu’il n’accepterait pas de me perdre, d’autant plus s’il doit finir par mettre fin à mes jours avant que je ne devienne un de ces monstres que nous chassons avec tant de vigueur.

Il me regarde longuement, pendant que je m’agite entre ses draps, je deviens folle je crois. Il ne comprend pas mon malaise, mais j’aimerais qu’il se rende compte de ce que ça peut me faire, à moi, celle qui criait fièrement qu’il ne m’aurait jamais et que je n’étais pas le genre de filles faciles qu’il avait l’habitude de ramener dans un motel miteux. Et pourtant je suis là, nue dans son lit à l’observer avec de grands yeux abasourdis, et je crois halluciner quand j’entends sa simple réponse. Le couperet tombe alors, en effet, nous avons couché ensemble. Je ne sais pas ce qui est le plus triste. Que je n’ai pas été moi-même durant ce moment et donc pas franchement consentante ou bien que je n’en garde pas le moindre souvenir alors que j’aurais peut-être aimé que cela se passe d’une façon bien différente. Je baisse légèrement la tête et me mets à jouer nerveusement avec mes mains. « Je.. » Ma voix chevrote, je suis bouleversée et je n’arrive pas à parler correctement. « Je n’me rappelle de rien.. De rien du tout.. Je suis désolée.. » M’excuser n’a pas franchement de sens, je n’y suis pour rien mais je ne peux m’empêcher de me mettre à sa place. J’n’imagine pas vraiment que cette nuit a eu une importance quelconque pour lui, mais je suppose que c’n’est jamais très agréable de constater que l’une de vos conquêtes ne se rappelle pas de vos ébats, spécialement quand ceux-ci viennent juste d’avoir lieu.

Dean se décide à appeler ma mère, après avoir passé un coup de fil à Bobby pour lui demander de faire quelques recherches. Je l’entends crier dans le combiné du téléphone mais je ne m’en formalise même pas, de toute façon, il va bien falloir que je lui explique un jour. Je reste silencieuse un long moment puis enfile mes vêtements, tout en évitant soigneusement le regard du chasseur. Je me sens vulnérable et je ne supporte pas ça, mais je suis sûre qu’il comprend. Lui et moi nous ressemblons beaucoup.
J’imagine qu’il a voulu détendre l’atmosphère, il m’invite à aller manger un morceau. A bien y réfléchir, c’est vrai que je suis affamée. Mais je ne peux pas. Il m’est tout simplement impossible de m’attabler avec lui et me comporter comme si de rien n’était, supporter ses blagues, son humour un peu particulier qui m’aurait fait rire habituellement. Pas aujourd’hui. Alors j’attrape mes affaires, récupère mon sac que je balance sur mon dos et pose ma main sur la poignée de porte. « Non c’est.. Pas une bonne idée. J’vais rentrer chez moi. Merci quand même. » Et tandis que je m’apprête à partir, je lui jette un dernier regard, mais il ne semble toujours pas comprendre. Il ne comprend pas que je n’accepte pas d’être la fille de plus, même si notre relation a toujours été des plus ambigües, jamais je n’ai espéré qu’on en arrive là. Je tourne les talons et m’engouffre dans la nuit noire, franchement perturbée par cette étrange soirée.



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